Un demi-tour du monde
à bord du CMA CGM NABUCCO

Françoise Massard
Sommaire


PC machine

Aussi rutilant que la passerelle, et dans les mêmes tons, le poste de commandement des machines, sur lequel règnent le Chef-mécanicien, le "Chef" donc, et son Second, assistés de deux lieutenants-mécaniciens, d'un maître-mécanicien et de plusieurs graisseurs.
"Mur" d'armoires électriques...
Pupitre de commande et de contrôle
Ci-dessus et photos suivantes, détails...
..des multiples écrans de contrôle de tous les paramètres moteurs : vue générale du moteur et du système de propulsion, refroidissement des pistons, circuit de l'air de balayage, température des gaz d'échappement, production électrique (cinq générateurs diesel MAN B&W fournissant du 6 600 V-60 Hz, "chaque jour de quoi alimenter en électricité une ville de 20 000 habitants" m'a dit – je crois me souvenir - le Maître-électricien), circuit d'alimentation en fuel du moteur principal et des groupes électrogènes, etc. Tous les fluides sont "traqués" et leurs température et pression relevées en permanence.
Plus de 55 écrans comme ceux ci-dessus, fournis par le même moniteur, permettent de contrôler instantément le système de ballastage, le circuit de refroidissement, le système d'assèchement des cales, le niveau des caisses (combustibles, eaux de ballast, etc.), la climatisation (le Nabucco est évidemment entièrement climatisé... un peu "frais"à mon goût d'ailleurs !), le bouilleur (pour la production d'eau douce), le circuit de réfrigération pour les conteneurs "reefers", etc. J'ai moi-même consulté tous les écrans, mais de la passerelle car ce moniteur y est "répété".


Moteur

Impressionnante cathédrale vert tendre, haute comme trois ou quatre étages d'immeuble et développant près de 69 000 kW ! Il est indispensable de se couvrir les oreilles d'un casque pour étouffer un peu les vrombissements de ce géant d'acier à 12 cylindres, qui "boit" quelque 250 t de FO par jour. J'avoue m'être un peu perdue (chut), le premier jour où je suis descendue dans ce coeur névralgique du Nabucco, tant le dédale des escaliers assez pentus, des "échelles" devraient-je dire, est important. Monstrueux, mais tournant lentement comme une mécanique de précision et impéccable (la combinaison blanche du Chef est d'ailleurs immaculée).
Parquet des culasses
En partie haute, les soupapes
d'échappement
Tuyau d'arrivée du FO (sous gaine)
vers la pompe à combustible
(il y a trois injecteurs/cylindre)
Gros plan sur une culasse
(avec ses tirants)
et un injecteur
Ca baigne dans l'huile
au parquet intermédiaire !
Parquet inférieur
(trois vues)
En bas à droite, le vireur(1)
(évidemment débrayé
en marche normale)
Portes de visite
du carter moteur
Pompe à huile
pour le graissage
du moteur principal
Impressionnante ligne d'arbre
(la bague verte contient des capteurs de température, pression, vitesse, torsion..., qui envoient des infos au PC machine
A gauche de la tête de piston,
debout, des tirants de fixation
Un piston de rechange
(presse-étoupe sur la tige)
Deux installations de clima-
tisation, surmontées du tuyau d'échappement du moteur principal
Chemises de rechange
Un des cinq groupes électrogènes
Tuyaux d'échappement

(1) Le vireur est un moteur électrique annexe permettant de faire tourner lentement le moteur de propulsion, pour des opérations de maintenance.

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