Activité au chantier de réparations naval de Brest, octobre 2015
(Erwan Guéguéniat)

Quelques images brestoises, montrant l'activité très soutenue au chantier DSB, Damen Shiprepair Brest .

27 septembre arrivée à la mi-journée du paquebot NORWEGIAN EPIC. Il vient au chantier pour effectuer des travaux prévus par l'ambitieux programme de retrofit de la flotte de NCL, comprenant entre autres les espaces de restauration, les offres de divertissement, les espaces de jeux pour les enfants, l'amélioration de la connectivité internet et le Wi-Fi. Le programme prévoit l'installation de scrubbers sur six des navires de sa flotte ainsi que l'application d'une peinture de carène haute performance.

Le POLAR SPIRIT , arrivé le 22 septembre, est propre comme un sous neuf. Nous connaissons déjà son frère ARCTIC SPIRIT, venu chez DSB en 2013. Dans la nuit du 15 octobre il a fait des essais de chaudière qu'on entendait bien sur le port. Ça fait du bien de retrouver ces bruits que nous entendions régulièrement quand les méthaniers de la Shell étaient des habitués de Sobrena. Il appareille le 16, après avoir été ravitaillé en fuel lourd livré par un souteur venu de Rotterdam, le SIKINOS (Photo Jacques Carney). Le POLAR SPIRIT sera immédiatement remplacé au QR 1 par le méthanier ARCTIC PRINCESS qui est arrivé le matin même sur rade.

Un nouveau client, avec le métahnier SONANGOL SAMBIZANGA qui arrive le 10 octobre pour un arrêt programmé de 15 jours. Bon signe, il y a deux ans il s'était arrêté au chantier espagnol du Ferrol, concurrent très féroce du chantier brestois. Il s'agit d'un contrat pour deux navires, puisque un sister ship du même armement est prévu dans 15 jours. Ces navires sont propriété de l'américain Chevron, et sont affrétés à long terme par Sonangol, la grande compagnie nationale angolaise. Sambiganza est une localité proche de Luanda.
Il entre en cale sèche lundi 12 au petit matin, alors que le POLAR SPIRIT, sorti la veille de la forme 2, termine son arrêt technique à flot.
Les entrées en forme 2 le matin sont toujours intéressantes, car le soleil, quand il est présent, est idéalement placé. Une manœuvre à cinq remorqueurs, 3 Boluda et 2 Marine Nationale. Les canots lamaneurs capellent très en avant de la forme les deux pointes qui sont ensuite crochées sur les crocs de halage.
Une manœuvre parfaitement menée avec un chausse-pied, il y a à peine 5 mètres de chaque côté. Le pilote, sur son aileron, estime la distance du bajoyer tribord, il sait donc combien il reste de l'autre bord, et fait en sorte que les 290 mètres du navire entrent dans l'axe. Beaucoup de concentration, d'anticipation et de sang froid de la part de tout le monde.


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