Parmi les activités proposées par son office de tourisme, la ville de Rouen propose une balade d'une heure et demi sur la seine qui permet de découvrir de manière originale et sympathique le port de commerce, les différents terminaux et les navires en opération. Le départ s'effectue du quai Ferdinand de Lesseps, au niveau du dock 9. Embarquement à bord du LUTECE (La photo n'est pas de moi, je l'ai récupérée sur le blog EGPE-76). Un guide donne aux touristes quelques informations générales sur le commerce maritime mondial, les différents types de navires et présente de manière ludique et plutôt bien détaillée le fonctionnement du port. Une initiative intéressante, même si on peut regretter que le LUTECE fasse demi-tour trop tôt, au niveau de Petit-Couronne et que par conséquent je n'ai pu voir que la moitié des installations et des quais.

Outre les céréales dont les terminaux sont installés tout le long des 12,6 km de quais répartis sur les deux rives du fleuve depuis Rouen jusqu'à Moulineaux, le port de Rouen dispose d'un terminal de produits pétrolier et liquides à Petit-Couronne, d'un terminal sucrier dans Rouen même, d'un terminal papier, d'un terminal conteneurs situé en aval près de Moulineaux auxquels il convient de rajouter des terminaux dédiés aux vracs solides. Depuis fin 2013, les Ports Maritimes du Havre et de Rouen plus les Ports fluviaux de Paris sont réunis sous l'acronyme HAROPA.

Le LUTECE longe ensuite le terminal céréalier de la presqu'île Élie (D-18), où est amarré le vraquier libérien ELPIS. De la pointe de la presqu'île, on distingue le terminal sucrier où aucun navire n'est en opération (D-19).

Le petit EMMA, que notre commandant et webmestre Hervé Cozanet avait visité en juillet 2011, est amarré au quai de Rouen Quevilly (E-17). Peut-être décharge-t-il du papier ? Le LUTECE vire sur la droite dans un bassin où aucun navire n'est en opération (C-18). Au fond de ce bassin, un dock flottant et le local des lamaneurs.

Retour en Seine. Nouveau terminal céréalier sur la droite du fleuve (H-14) mais point de navire sinon un ponton grue dont je n'ai pas repéré le nom. Sur l'autre rive, quai Maprochim (H-14), le WILSON GDANSK, connu du site, est en opération, cales grand-ouvertes. Juste après, nous croisons le bac N°19 « Canteleu-Dieppedalle » qui permet aux automobilistes de traverser la Seine gratuitement. De nombreux bacs sont en service tout le long de la Seine entre Tancarville et Rouen. Chaque année, le service des bacs permet la traversée de 10 millions de passagers.

. Le LUTECE continue de descendre le fleuve jusqu'au terminal des vracs liquides (K-13), où le MAERSK ERIN décharge des carburants.

Sur la rive opposée, un nouveau terminal céréalier. Le vraquier OCEAN DIAMOND a pratiquement terminé son chargement qu'il ira livrer à Oran.

Plus en aval, au niveau des terminaux situés sur la commune de Grand-Quevilly, d'autres navires sont en opération, mais hélas, le LUTECE n'ira pas jusque là. Il vire de bord et remonte jusqu'à son poste d'amarrage. Ma frustration est grande, même si j'ai beaucoup apprécié cette balade. Juste en débarquant, je shoote le navire de croisière FRANCE. Non, ce n'est pas un fantasme ou une scène de « Retour vers le futur ». Il s'agit d'un navire de croisière bien actuel, un navire fluvial immatriculé à Strasbourg, et qui porte de manière un peu prétentieuse ou pathétique, c'est selon, le même nom que le mythique et feu paquebot de la Transat.