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Quelques explications techniques
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Anodes : |
Les anodes, dites sacrificielles, sont des lingots d'alliage zinc et aluminium,
fixés à la coque. Les courants électriques provoqués
par la présence de métaux différents dans de l'eau
de mer, détruisent petit à petit les anodes au lieu de s'attaquer
à l'acier de la coque. La répartition et le nombre d'anodes
restent assez empiriques. Des anodes sont également disposées dans les citernes de ballast qui reçoivent de l'eau de mer, pour réduire la corrosion. |
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Connexions : |
Tous les pétroliers se connectent par des flexibles ou par des
bras articulés aux installations de terre, pour décharger
leur cargaison. Les dimensions sont standard 16 pouces de diamètre,
(400 millimètres), et tout est strictement normalisé. Depuis
quelques années certains terminaux sont équipés pour
que les opérations se fassent en circuit fermé, sans dégagement
de gaz à l'atmosphère. Au déchargement, le navire remplit
les bacs de terre et vide ses cuves, le gaz refoulé des bacs, au
lieu de s'échapper à l'atmosphère, revient à
bord du navire. Bacs et cuves forment un circuit complet. C'est l'usage
de la connexion peinte en jaune et rouge sur les navires. La connexion de plus faible diamètre sert à l'embarquement des soutes. |
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Canons de lavage: |
Les pétroliers utilisent la technique du lavage au brut lors du
déchargement. Le pétrole dépose des sédiments
dans les cuves, pour les éliminer le meilleur solvant est le produit
lui même. Quand les pompes de cargaison refoulent le produit vers
la terre, une partie est détournée et envoyée aux
canons de lavage. Le canon consiste en une buse qui projette le produit,
elle est orientée par un système de pignons et bielettes
et tourne selon un cycle programmé. Le but est de balayer tous
les points de la citerne en cours de déchargement au moyen d'un
puissant jet de pétrole qui entraîne tous les sédiments.
Le tube est placé et les cycles sont déterminés de
façon à limiter au maximum les zones d'ombre. |
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Cette technique nouvelle équipe une dizaine de champs pétrolifères dans le monde, essentiellement en Mer du Nord. Une sorte d'énorme bouée conique flotte entre deux eaux, reliée au champ de production. Le pétrolier dont le fond de la coque est équipé d'un entonnoir adapté à la forme de la bouée, vient se placer exactement à l'aplomb et libère le système pour qu'il vienne se brancher. J'avoue n'avoir pas bien compris les explications du commandant sur la manoeuvre. J'ai retenu que le navire, prend une vitesse latérale de 1.5 noeuds en faisant passer son avant au dessus de la bouée, et récupère au passage le système d'amarrage au moyen d'un grappin lesté. On peut trouver des explications techniques et des photos sur les sites Internet APL Je suis preneur de toutes explications complémentaires. |
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Press-vac : |
Un nom de marque devenu presque un nom commun, pour désigner des clapets qui s'ouvrent soit pour laisser échapper des gaz, soit pour laisser entrer de l'air. La pression dans les citernes ne doit pas en effet sortir de valeurs assez faibles. La partie pression a une forme d'obus qui donne aux gaz une vitesse verticale suffisante pour qu'ils se dispersent rapidement. Normalement la partie dépression ne doit pas s'ouvrir, c'est une sécurité, mais en opération normale on ajoute du gaz inerte dans les citernes quand la pression risque de devenir négative. |
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