Depuis le 27 janvier le câblier IT INTREPID est en escale à Marseille, il se prépare à la pose d'un câble sous marin dans les Antilles. Construit sous le nom de Sir Eric Sharp pour Global Marine Systems, il appartient depuis 2005 à la compagnie canadienne IT International Telecom. |
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Caractéristiques principales : |
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IMO |
8710871 |
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Dimensions |
115,00 x 18,00 x 10,10 m |
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Tirant d'eau |
6,32 m |
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Jauge brute / nette |
6 141 / 1 842 ums |
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Motorisation diesel électrique |
2 Ruston 12RKCM |
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Propulsion |
une hélice à pas fixe |
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Puissance totale / vitesse |
4 414 kW, 13 nds |
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Construit 1989 par |
Swan Hunter Shipbuilders, Wallsend (UK) |
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Pavillon |
Barbades |
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Sa venue à Marseille est justifiée par le fait qu'il doit embarquer un ROV fabriqué par la société LD Travocean. Il devrait repartir le 10 février. |
J'ai pu faire quelques clichés à bord dans la seule partie autorisée du navire, qui se trouve au dessus des quatre cales de stockage du câble. Ce niveau est celui ou travaillent les techniciens lors de l'immersion du câble qui comporte aux extrémités un système de guidage et d'entraînement. il y a bord 4 types de câbles différents, ces différences portent sur la protection mécanique du câble qui selon qu'il soit sur des grands fonds isolés ou près des côtes, comportent des protections métalliques renforcées sur plusieurs couches. |
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Pour cette opération de pose, le navire a embarqué 250 kilométres de câble optique comportant 12 fibres. Cela peut sembler faible, mais ces douze fibres peuvent débiter plusieurs téraoctets à la seconde. |
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A intervalles réguliers un répéteur est installé en série sur le câble, celui-ci remonte le niveau du signal qui s'affaiblit avec la distance. |

Sortie de la cale |

Machine d'entraînement du câble |

Répéteur |

Câble en cale |
Le ROV (Remote Operated Vehicle ) sert à la pose et au dépannage de câbles sous-marins. Cet engin de haute technologie utilise deux bras articulés, une batterie de caméras et peut creuser une tranchée d'enfouissage de 1m de profondeur, par jet d'eau sous pression, et celà sur des fonds atteignant les 2 000 mètres. |
J'ai pu assister à un exercice de manœuvre d'un canot de sauvetage.
Visiblement ce genre d'opération n'est pas si simple à réaliser, et présente un risque évident de chute à la mer, surtout quand les câbles de levage se torsadent.
(voir à mi-hauteur photo 2) |
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