Quand je me suis présenté à bord, à 11h, le navire était en train de décharger, deux grues travaillaient sur les cales 1 et 7. ISPS oblige, il a fallu montrer patte blanche. Le matelot de quart à la coupée m'a demandé de m'identifier, puis a demandé à l'officier de quart d'examiner ma demande de visite. |
Celui ci a transmis au Second Capitaine qui m'a reçu dans le pc cargo, d'où il gère le ballastage. Nous avons parlé bateaux, échangé des banalités de marins, et il a consulté le Commandant qui m'a autorisé à visiter et photographier le navire.
J'ai donc entamé ma visite par un tour sur le pont principal, pour observer les opérations commerciales. |
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J'ai tout de suite été impressionné par la propreté impeccable. Le bateau a neuf ans, il n'y a pas une trace de rouille sur les ponts. Un chemin en peinture anti-dérapante est bien délimité, jusqu'à l'avant. Des anneaux, repérés en jaune, permettent de tendre des filières garde-corps, en cas de mauvais temps. |
Les panneaux des cales 1 et 7 sont ouverts. Ils sont manœuvrés par des moteurs hydrauliques entraînant un pignon, qui actionne une crémaillère. On voit, à la forme du tas dans la cale, que les crapauds ne piochent pas au hasard, mais suivant une séquence réfléchie. |
Il n'y a pas à proprement parler de gaillard, mais le pont principal remonte très franchement pour rejoindre la plage avant. Le navire est équipé de grues et peut décharger par ses propres moyens dans les ports ne disposant pas d'installations. Les crapauds, à commandes hydrauliques, sont en panoplie sur le pont, mais n'ont pas été souvent utilisés. |
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