Samedi 20 novembre 2010,
Le pétrolier singapourien Harlington, arrête ses machines, et découvre que la mèche du gouvernail est cassée. Il ravitaille en pleine mer les flottilles de pêche taïwanaises à partir de Honolulu, quittée le 1er novembre. Ce travail explique la présence des conteneurs sur le pont, inhabituelle sur un pétrolier.
Mercredi 24 novembre
Il informe le MRCC Papeete de sa situation : il est vide de toute cargaison, à 420 milles dans le nord de Tahiti, et dérive légèrement vers l’archipel des Kiribati. L’armateur cherche un remorqueur pour convoyer le navire vers Honululu ou Papeete.
Mardi 7 décembre
Après avoir renoncé aux offres de remorquage, le pétrolier arrive par ses propres moyens à une trentaine de milles à l’est de l’atoll de Tetiaroa situé à 60 milles au Nord de Papeete. Tetiaroa appartient à la succession de l’acteur américain Marlon Brando.
Le RPC12 Maroa, remorqueur portuaire et côtier de la Marine nationale a appareillé le soir pour venir à la rencontre du pétrolier. Le premier contact établi dans la nuit du mardi au mercredi a permis d’écarter toute hypothèse de pollution. |
Mercredi 8 décembre
Une équipe d’évaluation Marine nationale, Défense et Protection Civile a été hélitreuillée à bord du pétrolier pour étudier les conditions de mise en sécurité.
Le remorqueur Aito Nui du Port Autonome de Papeete appareille à 13h30 pour assurer le remorquage du pétrolier jusqu’à Tahiti. |
On voit sur ces photos, prises de très loin, que le Harlington avait une tenue de cap absolument aléatoire, sous remorque. Une vraie savonnette. Bien comprendre que le pétrolier est sous traction !
Le RPC Maroa est resté sur zone jusqu’à son arrivée pour assurer une veille permanente de la situation.
Le convoi a été pris en charge par le pilote du port peu avant 18 heures devant Papeete, et la pilotine Aute du Port autonome a été mise à l’arrière du Harlington pour aider à maintenir le cap. |
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Peu après 19 heures, le pétrolier était en sécurité dans le port, et amarré au NHQP, un des deux postes de déchargement de pétroliers. Concernant la réparation, Papeete n’a pas la capacité industrielle de tourner une pièce de la taille requise. Les pièces de rechange, notamment mèche et safran de 4 m sur 2,70 m, soit entre 7 et 8 tonnes de matériel, parviendront à Papeete le 20 décembre 2010, en principe. La réparation se fera à flot à un autre poste d’amarrage. |
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