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Le jeudi précédent, il avait déposé pour évacuation sanitaire à Nuku Hiva (Marquises) un marin blessé, lors d'une chute liée au roulis. Dans sa traversée de Panama à Tahiti, le navire marchait à 13 noeuds, seulement, et ses systèmes de stabilisation ne sont pleinement efficaces qu'à une vitesse supérieure. |
A son arrivée, le King Tamatoa a d'abord essayé le quai sous-douane (le Long Cours), mais en raison de son bouchain, les défenses se sont avérées inadaptées. Il a fallu l'accueillir au quai des Hydrocrabures.
Le lundi, sans perdre de temps, il faisait ses essais d'accostage (les défenses ont été dûment adaptées), de porte et de poser de rampe à son poste attribué, l'épi sud. Essais concluants.
Puis les travaux d'aménagements ont commencé, sans oublier la peinture des marques.
Le 27 février, il a du appareiller sur alerte tsunami. |
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Immatriculé au RIF, donc Marseille, le navire avait un équipage de 16 personnes, officiers et marins. |
Mais tout cela ce n'est rien.
Le navire devait entamer ses rotations le 5 mars. La mise en service est repoussée à fin mars. Tout cela en raison d'un bras de fer politique-armateur. Le gouvernement local veut lui appliquer la fiscalité carburant commune à tous les caboteurs et transbordeurs, dont le prix est calculé au sein d'un fonds de régulation (0,5 euros le litre aujourd'hui, contre le double environ pour le diesel des véhicules terrestres).
Des propositions de loi doivent être soumis à débats, pour conclusions justement fin mars. Des indications pour une bonne suite ? Plutôt négatives ! Le King Tamatoa naviguera-t-il à Tahiti ? On peut se le demander.
Et le problème du pavillon n'est pas à ce jour résolu. Selon les règles, il ne peut être Mata Utu, d'ores et déjà refusé, ni le Rif de Marseille, mais celui de Papeete.
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