Construit en 1896 pour l'armement Crouan, le BELEM est à l'origine un voilier pur, à coque acier. Il effectue des voyages commerciaux transatlantiques pour lesquels il a été conçu. Il effectue sa trente deuxième et dernière campagne au commerce en 1914. Il est alors racheté par le duc de Westminster, transformé en yacht, et passe sous pavillon britannique mais garde son nom. Entre autres transformations, il est motorisé. Racheté en 1921 par le brasseur irlandais Guinness, il devient le FANTÔME II. A la mort du propriétaire en 1939 il est désarmé, et reste à l'ïle de Wight jusqu'en 1952. Racheté alors par le comte Vittorio Cini, il prend le pavillon italien sous le nom de GIORGIO CINI et devient bateau-école. Cédé en 1972 aux carabiniers, ceux ci ne peuvent pas faire face financièrement et le navire est mis en vente en 1976. Il est racheté en 1979 grâce au mécénat de la Caisse d'Epargne, et reprend le pavillon français et le nom de BELEM. Après un lourd programme de travaux il prend son service comme navire école en 1986. Il appartient à la Fondation Belem, la gestion technique est assurée par la compagnie Maritime Nantaise.

                                                                           Photo Christophe Dedieu

Sur la dunette la timonerie abrite tous les appareils et matériel nécessaires à la navigation. Un lieutenant prépare déjà la prochaine traversée. Derrière la timonerie une belle clairevoie ouvre sur la coursive des officiers. Tout à l'arrière la barre à roue, dont le mécanisme à vis est abrité dans un coffre décoré. Sur le toit de la timonerie on retrouve un poste de commande des moteurs.

Le petit roof, salle à manger des officiers.

Le grand roof, lieu de rassemblement des stagiaires et salle de réception. Un escalier à double révolution donne accès à la batterie, où logent et mangent les stagiaires. De chaque coté de la table quatre postes de 12 couchettes pour les stagiaires. Des sanitaires complets sont de chaque bord, vers l'avant, douches, lavabos, wc.

L'équipage partage la salle à manger avec les stagiaires, mais a ses locaux d'habitation à l'avant. Le bosco a une cabine, les deux cuisiniers une autre, les huit autres marins logent dans un poste.

La cuisine

               l'atelier du bosco

On accède à la machine par cette clairevoie. Deux moteurs de propulsion, deux groupes électrogènes, accessoires divers.

Nous remercions sincèrement la Fondation Belem, en la personne de son Secrétaire Général Monsieur Eric Gavoty, d'avoir autorisé cette visite et sa publication.