Le navire est arrivé de Vigo le vendredi matin, la pluie était trop dense pour permettre l'ouverture des cales où la température est de -20° C. La visite a donc commencé dans des conditions difficiles pour la photo d'extérieur et à bord d'un navire inactif. La coque et les ponts extérieurs sont un peu marqués de rouille, mais il faut dire qu'on sort de l'hiver et que le passage en arrêt technique est prévu à la fin du voyage en cours.
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Erwan : "Ici pas de guindeaux ni de treuils stockeurs d'aussières. Tout se fait au cabestan. Détail peu courant, les bittes d'amarrage sont tournantes. Ce système permet de se passer du bossage, dangereux, et qui de plus, même fait le mieux possible, n'empêche pas les aussières de reprendre un peu de mou lorsqu'on décapele les tours sur le cabestan pour tourner aux bittes. Les bittes ont un sens de rotation. En manœuvre, on tourne deux tours aux bittes, puis on vire au cabestan. Quand l'aussière est raide, on décapele du cabestan, mais comme l'aussière est déjà tournée aux bittes qui ont un genre de cliquet, elles ne reprennent pas de mou le temps de tourner complètement." |
Il y a aussi quelques paires de bittes normales, en particulier à l'arrière. Certains chaumards à rouleaux sont fermés par une barre ouvrante sur charnière. |
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Retour à bord le lundi matin, le ciel est plus clément et le chargement est en cours dans deux cales. Il y a 780 palettes de poulet Doux à embarquer. Les cales sont déjà pleines, et le chargement se fait ici dans l'entrepont. L'arrimage se fait d'abord au moyen de chariots élévateurs, tant qu'ils ont la place de manœuvrer. Ensuite les palettes sont déposées directement en place, et leur position ajustée à la main par les dockers. |
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Au début les palettes sont groupées par quatre, puis par deux quand l'espace devient trop étroit. Les panneaux montrent l'épaisseur de l'isolant. Il ne fait pas chaud pour travailler dans les cales !
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