L'outil de coupe est une fraise munie de dents, qui tourne en détruisant le matériau à draguer. |
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Les hommes qui passent près de celle posée sur le pont donnent une idée de la dimension. Ce que l'on voit en détail ce sont les emplacements où sont fixées les dents. On utilise des modèles différents suivant la nature du sol, et on peut les changer rapidement quand elles sont usées ou cassées. |
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La fraise est fixée au bout de l'élinde, qui comporte une bouche d'aspiration reliée à des pompes centrifuges. Les multiples trous servent au refroidissement. Un portique et d'énormes réas servent à immerger ses 1 200 tonnes à la profondeur de travail. Une plate-forme en U permet de travailler sur la fraise, pour la changer ou remplacer des dents. |
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La fraise est entrainée en rotation par deux moteurs électriques et un réducteur. Les moteurs ont été protégés par des bâches pendant les travaux. Le materiau coupé est aspiré au fur et à mesure et refoulé vers l'arrière. |
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La drague est munie de deux pieux de positionnement. Le pieu principal est situé dans l'axe, et monté sur un chariot qui permet une translation longitudinale de huit mètres. Le deuxième, légèrement décalé, a un emplacement fixe. Les deux pieux sont vus ici en position de mer. Pour se mettre au travail il faut d'abord les redresser à la verticale au moyen de vérins hydrauliques, puis les fixer à des câbles pour les mettre en position verticalement au moyen de treuils. |
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Chariot du pieu principal : en poussant sur ce vérin
la drague avance à chaque passe de coupe. |
Une fois en position le pieu axial est seul enfoncé, l'élinde est descendue au contact du fond, et la fraise peut commencer à forer. Elle va le faire suivant un arc de cercle, de 160 m de large, grâce aux ancres de papillonage.
Les ancres de papillonage, une de chaque bord, sont mises à l'eau au moyen de grands mâts de charge. Chacune pèse 27 tonnes et peut être lestée d'un poids supplémentaire de 10, 20 ou 30 tonnes. Par gravité, les mâts se mettent d'eux mêmes à 90° de l'axe. Quand la fraise tourne, on vire sur une ancre et dévire simultanément sur l'autre, pour faire décrire un arc de cercle à l'outil. Après chaque passe, la drague avance en poussant sur le pieu axial. Quand on arrive au bout des huit mètres permis par le chariot, le deuxième pieu est mis en service, et on relève le pieu principal pour remettre le chariot en position initiale. Ensuite on le remet en service et le pieu auxilaire est remonté. Une petite animation sur Youtube montre bien le fonctionnement, dont il est difficile de rendre compte autrement. |
Les déblais sont refoulés vers l'arrière dans un tuyautage de 1 000 mm de diamètre, par une pompe de 3 400 kW . Ils peuvent être déchargés de chaque bord dans des barges par deux tuyautages en T. En photo, opération au Qatar en 2005. Sinon la drague peut aussi refouler par l'arrière, parfois à de grandes distances. Des flexibles sont alors connectés à la bouche de refoulement arrière. |
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Ce sont alors deux grosses pompes centrifuges, entrainées chacune par un moteur diesel de 6 000 KW, qui entrent en action. Une ou deux pompes sont utilisées suivant la distance de refoulement. La pression de refoulement peut atteindre 30 bars, quand il faut refouler très loin. |
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La grue est un auxiliaire très actif de beaucoup de travaux. Elle se déplace sur des rails, sur toute la longueur, en enjambant le château. |
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