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Un Victory ship...
le LANE VICTORY Jean-François De Bie |
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Les Victory ships ont été produits
en plusieurs versions différant principalement par la puissance
et le type de la machine (certains ayant été construits
avec des moteurs diesel). Le LANE VICTORY, lancé le 31 mai 1945
au Chantier California Shipbuilding Corp. de Los Angeles (Californie),
est du type VC2-AP2 (turbine á vapeur 6 000 ch). Il n'a
fait qu'un voyage avant la fin des hostilités, á partir
du 7 juin 1945, assurant un transport de munitions entre la Californie
et les Iles de l'Amirauté. Le navire a ensuite servi pour des transports
militaires en Corée et au Vietnam avant d'être placé
dans le flotte de réserve en 1970. En 1988, il a été
acheté par l'association "US Merchant Marine War Veteran WW2"
qui l'a restauré dans son état d'origine (y compris l'armement).
Le navire a été classé monument historique national
en 1990. |
Vue d'ensemble et vue des
ponts et embarcations de sauvetage depuis le niveau passerelle. Les rubans de décoration sont pour les théâtres d'opération où le navire a été actif (Pacifique - Corée - Vietnam). |
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On peut noter que les radars
sont modernes. |
Quelques vues de la mature
et du gréement, classique mais plus moderne et évolué
que celui des Liberty ships. |
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A noter,
en particulier, le gréement des bigues et les treuils électriques.
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A la passerelle, la visibilité n'était pas
bien grande comme le montre la vue prise dans l'axe du hublot central,
seulement quelques hublots sur l'avant, mais il ne faut pas oublier que
la veille se faisait systématiquement dehors et même sur
la passerelle supérieure en zone de guerre. L'influence de ces
navires sur la construction des navires de charge d'après-guerre
a été grande aux Etats-Unis et ailleurs et la passerelle
paraît familière á ceux qui, comme moi, ont navigué
au début de leur carrière sur les navires construits juste
aprés la guerre. |
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A noter, dans le désordre : la chaise
du Commandant, le télégraphe de la machine, la commande
de barre hydraulique, le répétiteur du compas gyroscopique
Sperry, le casier á pavillon, le tube acoustique pour communiquer
avec la passerelle supérieure, les cuivres du compas magnétique
et ses boules de compensation, l'indicateur rotatif du sondeur á
ultrasons (Plath) près de la porte de la chambre des cartes...
et bien sûr le crachoir de cuivre á portée de l'homme
de barre. Enfin, les emménagements un peu spartiates (cf. le banc
de bois dans la cabine du Lieutenant) sont très semblables á
celles des Libertys. |
La machine : turbine á
vapeur 6 000 ch donnant une vitesse en service de 16 nds
environ (chaudières Babcox). |
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Vue
générale sur les tuyautages de vapeur |
Groupe de chauffe (alimentation en fuel des chaudières) |
Un groupe de trois brûleurs |
Vue partielle
du tableau électrique principal |
Un des deux turbo-générateurs |
Partie de la turbine de propulsion |
Ligne d'arbre |
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