Ocean Rig a été créé en 1996. En 2005, John Frederiksen, le fondateur et président des armements Frontline, Golden Ocean et Golar LNG prenait des actions dans Ocean Rig, qui était basé à Forus près de Stavanger. Entre 2007 et 2008, Ocean Rig était coté à la bourse d'Oslo. Depuis 2010, la société forte de deux plates-formes semi-submersibles et de quatre navires de forage en eaux ultra-profonde était détenue par l'armement grec Dry Ships. Ses deux plates-formes faisaient alors partie des plus grandes et des plus modernes au monde.
En février 2011, l'opérateur indépendant britannique Cairn Energy effectuait une campagne de forages prometteuse sur la région du Disco West, au large de la côte ouest du Groenland avec la plate-forme semi-submersible "Leiv Eiriksson" et le navire de forage "Corcovado" d'Ocean Rig. Greenpeace s'opposait à ces forages avec deux de ses navires. En 2013, le navire de forage "Ocean Rig Olympia" forait le puits d'exploration Ivoire-1X sous 2280 mètres d'eau jusqu'à 5044 mètres de profondeur. Ce forage était réalisé pour Total au large de la Côte d'Ivoire. En 2014, toujours pour Total, c'est la plate-forme "Leiv Eiriksson" qui démarrait un premier forage exploratoire à 175 km au large de l'Afrique du Sud, entre le Cap et Port Elisabeth.
En mars 2017, la société déposait une demande de mise en faillite aux Etats-Unis et déposait son bilan. Cette situation était due à de nombreuses annulations alors que les principaux clients producteurs de pétrole d'O.R. se retiraient des projets en eau profonde, dans un contexte de chute des prix du pétrole.
En septembre 2017, un plan de restructuration était mis en place. La société disposait de treize rigs (dont deux en construction livrables en 2018 et 2019) à la fin de cette même année.
En décembre 2018, le géant américain du forage en mer Transocean finalisait l'acquisition d' Ocean Rig. En février 2019, la plate-forme semi-submersible "Eirik Raude" et le navire de forage "Paros" étaient envoyés à la casse.