A quai, les collègues attendent aux différents postes d'amarrage. Lorsque le canot est suffisamment près, ils envoient la "touline" ou "lance-amarres", cordage fin alourdi en son extrémité par la "pomme de touline" (le plus souvent noeud en cordage en forme de boule, mais parfois remplacé par une boule ou un palet de caoutchouc). Une fois les aussières fixées à la touline par le lamaneur du canot, la touline est "embraquée" (tirée) par le lamaneur du quai qui s'aide d'un cabestan (cf. gros plan ci-dessous, fait au quai Lombard). Une fois les amarres à quai, il les "capèlent" sur les bittes d'amarrage, c'est-à-dire qu'il passe l'œil des aussières (gainé d'un fourreau, pour en limiter l'usure) sur les bollards de quai. Voilà, le LATANA est définitivement accosté et peut commencer ses opérations commerciales. La JULIAR quitte l'appontement pétrolier pour regagner le port de service. |