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MASTER
ENDEAVOUR à Fort-de-France
Yvon Perchoc - 3 juillet 2006 |
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Le cargo
MASTER ENDEAVOUR est arrivé à Fort de France le 18 mars 2006,
après un arraisonnement au large de Dakar par les Douanes et la Marine
françaises. Depuis, il occupait une centaine de mètres de
quai, à l'Hydrobase, avec les problèmes que cela pose.
Comme bien souvent, la complexité de la législation renvoie
aux calendes grecques, une action définitive sur le sort du navire.
Cependant, la saison cyclonique débute et il n'est pas question de
garder un navire sans équipage et sans énergie dans le port.
Il a donc été déplacé cet après-midi
vers un point de mouillage abrité, au fond de la baie de Fort de
France.
Alors que j'étais venu prendre quelques clichés de la manoeuvre,
les pilotes déjà à bord m'ont amicalement invité
à participer à la courte croisière. Qu'ils en soient
ici remerciés. |
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Evitage dans le port
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| Photo au passage du petit cargo hollandais CITO, un
habitué, déchargeant des grains |
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| Dans le chenal, nous croisons le SILVER
EXPRESS arrivant de Pointe à Pitre, via Roseau |
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Le pousseur CARAMBOLE de la Marine Nationale s'approche
pour récupérer les équipes de plages avant et arrière |
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Transbordement des équipes |
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| L'attelage du MASTER ENDEAVOUR, les remorqueurs ALLIANCE
(à l'avant) et LADY DEBBIE |
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| Vue du navire depuis la plage avant avec un guindeau
rouillé |
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| Arrivée sur la zone de mouillage. La pilotine,
en avant garde, donne les sondes puis stationne sur le point de mouillage. |
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Malgré sa mauvaise mine, le guindeau fonctionne.
"Deux maillons à l'eau" dit le bosco. |
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Le navire est mouillé ...
pour combien de temps ? Le LADY DEBBIE récupère l'équipe
Marine Nationale |
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| Mais l'aventure nautique n'est pas terminée.
Alors qu'il fait route vers Fort de France, l'ALLIANCE s'échoue
sur un banc de vase. La zone est mal pavée et l'eau trouble. |
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Le LADY DEBBIE, nouveau remorqueur de la SOMARA (Société
Martinicaise de Remorquage et d'Assistance), est arrivé lundi
dernier (26/06) en provenance d'Angleterre via les Açores.
Il vient à la rencontre de son compagnon et lui passe une remorque
par l'avant..Le déséchouement est une formalité
par ce tug puissant. |
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| Lorsque le cargo fut mouillé, au moment de hisser
la boule de mouillage, un petit incident cocasse amusa l'assistance.
Le petit matereau à la proue, mangé par la rouille, s'écroula
sous le poids de la marque, pourtant légère, mais fut
rattrapé de justesse par le bosco |
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