Saipem nait en 1957 de la fusion de SAIP- une société de forage d'hydrocarbures dans la plaine du Pô, en Italie- et de Snam Montaggi, une petite entreprise de transport et de vente de gaz. Saipem est devenu un des leaders mondiaux des services de forage, de construction et d'installation de projets complexes onshore et offshore, sur le marché du pétrole et du gaz.
En 2017, Saipem se recentrait un peu plus sur l'offshore permettant au groupe de construction français Eiffage d'acquérir pour un montant estimé entre 50 et 70 millions d'euros, ses activités de travaux maritimes. En mars 2019, le "Castoro 10" entamait l'installation de la partie en mer du gazoduc TAP sur 105 km entre l'Albanie et l'Italie. Composé de 9000 tubes, le gazoduc était posé par une profondeur d'eau jusqu'à 810 mètres.
Après avoir vendu en décembre 2020 le semi-submersible "Scarabeo 7" pour recyclage, Saipem ajustait sa flotte d'unités de forage en 2021. Le groupe parapétrolier a ramené sa flotte à 14 rigs fin 2020 contre 15 un an plus tôt. Il prévoyait aussi d'envoyer à la casse les unités auto-élévatrices "Pero Negro 2" et "Pero Negro 5" d'ici à la mi-2021. 
Suite à la crise mondiale, le chiffre d'affaires de Saipem a souffert en 2020, son carnet de commandes a reculé de 30% plombé par une annulation de contrats à hauteur de 70 millions d'euros. Parallèlement, en mars 2021, Saipem s'intéressait aux marchés de diversification pour le forage, notamment le stockage de CO2 et les îles artificielles.
En juin 2021, Saipem et Naval Energies, filiale du groupe français Naval Group, signaient un accord pour l'acquisition de l'activité éolienne flottante de Naval Energies. Saipem renforçait ainsi sa position sur le marché des énergies renouvelables offshore, en particulier l'éolien flottant. 
Saipem présentait un nouveau plan stratégique le 25 mars 2022 et misait sur l'offshore pétrolier et gazier pour retrouver la forme et se remettre d'aplomb. Saipem revoyait à la hausse de l'ordre de 14% les prises de commandes attendues dans l'ingénierie et la construction offshore d'ici à 2025. Saipem prévoyait une augmentation de capital de 2 milliards d'euros d'ici la fin 2022 et était en négociations en vue de céder ses unités de forage à terre.
Saipem annonçait le 14 juin 2022 s'associer au groupe italien spécialiste des travaux de fondation dans l'éolien offshore Trevi, pour viser le marché des forages. Saipem et Trevi devaient concevoir ensemble des systèmes permettant de forer des trous de large diamètre pour les fondations d'éoliennes. Saipem affrétait également ce même mois le rig jack-up à hautes spécifications "Gulf Driller VII" pour un projet de Saudi Aramco, en Arabie Saoudite. L'unité sera rebaptisée "Perro Negro 11".
Le 27 juin 2022, Saipem signait un protocole d'accord avec BW Energy en vue de lui céder l'unité de production et de stockage de pétrole (FPSO) "Cidade de Vitoria", pour une somme de 73 millions de dollars. Ce FPSO qui date de 1976 peut produire 100 000 barils de brut par jour et 3,5 millions de m³ de gaz/jour. Il peut également stocker 1,6 million de barils de pétrole. Saipem possède un autre FPSO, le "Gimboa" d'une capacité de 60 000 barils/jour.
Saipem remportait en novembre 2022 cinq nouveaux contrats de forage en mer pour un total de 800 millions de dollars. Saipem renforçait aussi sa flotte après avoir affrété en 2022 auprès du groupe chinois CIMC le "Gulf Driller VII", rebaptisé "Perro Negro 11". Il utilisera aussi le jack-up "Gulf Driller IV" de CIMC qui pourrait être rebaptisé "Perro Negro 12" ou "13". Les deux autres contrats portaient sur l'utilisation du navire de forage "Saipem 12000" en eaux ultra-profondes en Afrique de l'ouest par ENI, actionnaire minoritaire de Saipem.
Le 23 février 2023, Saipem et Seaway 7, filiale norvégienne de Subsea 7, annonçaient un accord de collaboration commerciale pour l'éolien offshore fixe. Les deux groupes devaient déployer des actifs et des capacités pour couvrir les activités de conception technique, l'approvisionnement, la construction, le transport et l'installation de fondations et de câbles de réseau interne ainsi que l'installation de sous-stations et d'éoliennes. Ces activités concernent les zones Europe, Royaume-Uni et Etats-Unis avec la possibilité de s'étendre à d'autres zones géographiques.
Saipem annonçait le 1er mars 2023 que son chiffre d'affaires avait progressé de 53% en 2022, à 10 milliards d'euros. Après une perte abyssale de 2,5 milliards d'euros en 2021, Saipem ramenait sa perte à 209 millions d'euros en 2022. Après le navire de forage "Santorini" et les jack-up "Perro Negro 11", "Perro Negro 12" et "Perro Negro 13" en 2022, c'est le "Deep Value Driller" qui devait rejoindre Saipem en 2023 avec un affrètement de trois ans. La flotte de rigs de Saipem était réservée à 87% pour 2023 et à 70% pour 2024. Le groupe envisageait de se doter en 2023 de deux navires de forage supplémentaires