Petroleum Geo-Services (PGS) est un des leaders de la recherche géophysique marine internationale. PGS a vu le jour en 1991 avec la fusion des sociétés Geoteam et Precision Seismic. PGS est présent dans 19 pays du monde avec des agences principales à Londres, Houston et Singapour. Son quartier général est basé à Oslo. En 2017, PGS envisageait d'employer certains de ses navires sismiques pour collecter les déchets plastiques des océans et développait un concept spécifique à ce sujet. La flotte PGS comporte une quinzaine de navires en 2018.
Très affectés par la crise liée à la pandémie mondiale, les spécialistes de la sismique offshore mettaient, en 2020, en place des plans d'économies prévoyant réductions d'effectifs et mises à l'arrêt de navires. PGS, de son côté, gelait les salaires et prévoyait des départs temporaires d'employés. Il faisait savoir qu'il plaçait sous cocon deux de ses huit navires 3 D opérationnels dans le courant du deuxième trimestre 2020, les "Sanco Swift" et "PGS Apollo". Il devait mettre un troisième à l'arrêt au troisième trimestre de cette même année, avec utilisation des streamers (les câbles enregistrant la réflexion des ondes sismiques) qui équipaient ces trois navires sur d'autres bateaux.
PGS affirmait le 14 septembre 2021 avoir battu deux records mondiaux en réalisant une étude sismique pour la société pétrolière suédoise Lundin, en mer de Barentz. Dans le cadre de cette étude finalisée mi-août sur 3 812 km², le "Ramford Hyperion" a tracté sur une longueur inégalée de streamers. Il a traîné dix-huit de ces équipements de technologie Geostreamer 3D, longs de 8 025 mètres chacun soit une longueur totale record de 144,45 km. 
Le "Sanco Swift" a, quand à lui, déployé une configuration associant six sources pour générer les ondes sismiques d'une largeur record de 437,5 mètres. Autre spécificité de cette opération pour cette étude d'acquisition simultanée par streamers et boîtiers de fond de mer (nodes), PGS a utilisé 1000 nodes "free fall", c'est à dire tombés tout seul au fond de la mer, à partir d'un navire support et non déployés par câbles ou robot téléguidé (ROV). Les 1000 boîtiers ont ensuite été récupérés sur le fond marin par un ROV.
PGS déclarait le 5 mai 2022 qu'il avait obtenu un préfinancement solide pour lancer une vaste étude pour plusieurs clients de l'industrie offshore, sur le plateau nord-ouest de la mer de Norvège. C'est le "Ramform Atlas" qui mènera cette opération d'acquisition à partir du 10 mai 2022 sur 6 000 kilomètres carrés environ. Peu de temps auparavant, PGS annonçait avoir remporté un important contrat pour une étude sismique en mer Méditerranée, au large de Chypre.
PGS déclarait le 25 janvier 2023 qu'il avait décroché son premier contrat éolien offshore. Il entrait sur le marché de la caractérisation des sites éoliens. Avec PGS New Energy, son système P-Cable peut acquérir des données 3D peu profondes à ultra-haute résolution. PGS est le leader sur ce marché avec son approche géophysique pour comprendre les couches souterraines peu profondes.
Deux des principaux acteurs mondiaux de la sismique offshore, le norvégien TGS et PGS annonçaient le 18 septembre 2023 leur projet de fusion. L'opération évaluée à 863 millions de dollars devait être finalisée au premier trimestre 2024.
PGS APOLLO. Construit en 2010. Long: 106,8 m. larg: 19,2 m.  
RAMFORM ATLAS. Construit en 2013. Long: 104,2 m. larg: 70 m. 24 streamers.
 
RAMION HYPERION. Construit en 2017. Long: 104,2 m. larg: 70 m. 24 streamers.
 
RAMFORD SOVEREIGN. Construit en 2008. Long: 102,2 m. larg: 40 m. 22 streamers.
 
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