Le mystère Lapérouse
enquête dans le Pacifique sud
(Musée de la Marine - Paris)
Palais de Chaillot (19 mars – 20 octobre 2008)
Françoise Massard
Sommaire

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Des Philippines au Kamtchatka
Arrivée à Cavite (Manille) le 28 février 1787 (12). Divers travaux de réparation des flûtes. Installation d'un observatoire à terre. Départ le 9 avril, direction Formose atteinte fin avril-début mai. Les navires longent les côtes de Corée autour du 25 mai, puis atteignent la côte de Tartarie (aujourd’hui la Sibérie) le 11 juin. La baie de Ternai y est atteinte le 25 juin. Lors de leur navigation en mer de Chine, mer du Japon et sur la côte de Tartarie, les savants profitèrent des escales pour observer les pratiques locales, comme l’utilisation des peaux de saumon pour les vêtements. Les dessins de Blondéla et Duché de Vancy témoignent des sites, des navires et des coutumes des habitants. Cette partie de l'exposition met également en valeur l’activité cartographique des ingénieurs géographes Monneron, Bernizet et Blondéla.
Costumes des habitants de la baie de Langle, gravé par Cathelin d’après un lavis de Duché de Vancy, dessinateur sur La Boussole - Musée national de la Marine © MnM / P. Dantec

Continuant leur navigation le long de la côte de Tartarie, LA BOUSSOLE et L'ASTROLABE relâchent dans la baie de Castries (fond du détroit de Sakhaline) fin juillet 1787 (13) : "La baie de Castries est la seule, de toutes celles que nous avons visitées sur la côte de Tartarie, qui mérite la qualification de baie" écrira Lapérouse dans son journal de bord. Quittant la baie le 2 août, les frégates naviguent entre le Japon et Sakhaline, via un canal découvert le 15 août par Lapérouse et qui portera le nom de détroit de Lapérouse à partir de 1798. Puis escale à Saint-Pierre et Saint-Paul (baie Avatscha Pétropavlosk, Kamchatka) du 7 au 30 septembre 1787 (14).

Vue de Saint-Pierre et Saint-Paul (Carnets de voyage de Lapérouse)
C'est à cette escale que le jeune Barthélémy de Lesseps débarque et regagne la France après treize mois de voyage à travers toute la Russie. «En m’annonçant que vous aviez jeté les yeux sur moi, pour accompagner M. le comte de Lapérouse en qualité d’interprète, vous eûtes la bonté de donner à mon zèle les encouragements les plus flatteurs. J’étais loin de prévoir alors l’heureux terme de mon voyage, de croire qu’il me fût réservé de rapporter à mon auguste monarque, le journal curieux de nos premières découvertes

Du Kamtchatka aux îles Samoa

Du 9 au 14 décembre 1787, LA BOUSSOLE et L’ASTROLABE font relâche aux îles des Navigateurs comme les a nommées Bougainville (Samoa), à Maouna (baie de Tutuila) (15). Le plein de vivres frais est effectué contre échanges de rassades (perles de verroterie). Une dernière expédition à terre pour faire le plein d’eau se solde par un terrible massacre dans lequel disparaissent le commandant Fleuriot de Langle, le physicien naturaliste Lamanon et dix marins. «La mort de Langle qui avait la confiance et l’amitié de son équipage, mit tout le monde au désespoir.»
Ici l'exposition aborde le thème de l’hygiène à bord, ainsi que les différentes interventions médicales, effectuées par les chirurgiens Rollin et Lavaux. Des vestiges d’instruments de chirurgie et de médecine retrouvés sur les épaves sont mis en regard d’instruments de l’époque provenant de l’École de médecine navale de Rochefort. Le coffre de mer contenant les flacons de drogues et remèdes embarqués est évoqué.


Escale de Botany Bay, Australie

Fin décembre 1787, l'expédition atteint les Iles des Amis (Tonga) (16), puis, le 17 janvier 1788, l'ile de Norfolk (17). Du 26 janvier à la mi-mars 1788 se déroule, dans la région de Sydney, l’ultime escale (18) connue des bâtiments de l’expédition, où ils arrivent peu après une flotte anglaise (la First Fleet de la Royal Navy) venue fonder la première colonie britannique en Australie (appelée à cette époque "Nouvelle-Hollande")."Nous eûmes un spectacle bien nouveau pour nous depuis notre départ de Manille : ce fut celui d'une flotte anglaise mouillée dans Botany-Bay, dont nous distinguions les flammes et les pavillons", ainsi s'exprime Lapérouse le 24 janvier 1788.


«Je partirai le 15 mars de Botany Bay, et je ne perdrai pas mon temps jusqu’au mois de décembre, époque à laquelle je compte arriver à l’île de France. »
telle est la dernière parole connue de Jean-François de Galaup de Lapérouse, commandant LA BOUSSOLE entre 1785 et 1788.

Botany Bay vue par satellite, avec zoom croissant (photos Google Earth)

Lapérouse avait prévu d'atteindre l'Ile de France (aujourd'hui île Maurice) en décembre 1788 et de regagner Brest en juin-juillet 1789. Mais le sort en décida autrement, puisque les deux flûtes devaient sombrer, sans doute drossées par une tempête tropicale sur les récifs de Vanikoro (Salomon), comme on le découvrira plus tard. Sans nouvelles de l'expédition, l’inquiétude s’installe en France : «L’humanité vous commande, le sentiment vous entraîne, il faut voler au secours de nos frères. Mais le contexte politique de l'époque entraîne des soucis d'un autre ordre : la province s'agite dès juin 1788 et les Parisiens s'emparent de la Bastille le 14 juillet 1789. L'insurrection gronde un peu partout y compris dans les arsenaux de Brest et Toulon... à un point tel que Bougainville qui vient d'être nommé vice-amiral refuse sa promotion au sein d'une Marine dans un tel état de désorganisation.

L’expédition d’Entrecasteaux

Cependant, en dépit des difficultés politiques qui ébranlent la France, après trois ans sans nouvelles de l'expédition et à la demande du Roi et de plusieurs sociétés savantes, l’Assemblée nationale ordonne, au début de l’année 1791, l’organisation d’une expédition de recherche, mais aussi «utile et avantageuse à la navigation, à la géographie, au commerce, aux arts et aux sciences.» Claret de Fleurieu, qui avait largement participé à la préparation de l'expédition Lapérouse, se charge de nouveau de la préparation de cette expédition de secours. dont le commandement est confié au contre-amiral Joseph-Antoine Bruny d’Entrecasteaux. Deux gabarres, LA TRUITE et LA DURANCE, sont aménagées et rebaptisées LA RECHERCHE et L'ESPERANCE. Elles appareillent de Brest le 29 septembre 1791. À bord, l’hydrographe Beautemps-Beaupré met au point une nouvelle technique de levée de cartes marines.

LA RECHERCHE et L'ESPERANCE - Peinture Frédéric Roux

Ce voyage fut malheureusement un rendez-vous manqué. Les commandants d'Entrecasteaux, Huon de Kermadec et Hesmivy d'Auribeau mourront de maladie au cours de l'expédition. Epuisés, décimés par les fièvres, la dysenterie et le scorbut, les hommes de LA RECHERCHE et de L'ESPERANCE voient dans un grand éloignement une île qu’ils nomment La Recherche... en fait, Vanikoro, «découverte et perdue» où (on l’apprendra plus tard) résident deux survivants de l’expédition malheureuse. Cette quête infructueuse ne fit que renforcer le mystère qui se construisit autour de la disparition de Jean-François de Galaup de Lapérouse, commandant LA BOUSSOLE entre 1785 et 1788.

En 1797, la publication du «Voyage de Lapérouse autour du monde», en quatre volumes de textes et un volume de planches, à partir des documents rapportés par Lesseps, met en lumière les résultats réunis par le chef d’expédition et contribue à la création d’un véritable mythe autour du navigateur disparu, acteur malheureux mais héroïque de l’histoire maritime de la France.
Lapérouse, buste en marbre par François Rude, 1828
Musée national de la Marine © MnM / P. Dantec

Un aventurier des mers du sud

Le mystère s’épaissit alors que des récits circulent au sujet d’éventuels survivants du naufrage. Il n’est levé qu’en 1827, lorsque Peter Dillon, capitaine irlandais familier du Pacifique, localise avec certitude le lieu du naufrage. Il recueille des témoignages oraux, réalise une enquête minutieuse et achète une quantité importante d’objets français confirmant les naufrages. L’exposition présente les deux morceaux d’une garde d’épée en argent trouvés à Tikopia (photo ci-ontre), premiers indices qui mettent Dillon sur la voie de Vanikoro.
Plateau et fusée de monture d’épée collectés par Peter Dillon à Tikopia le 13 mai 1826 et le 6 septembre 1827
Musée national de la Marine © MnM / A. Fux

Décor de poupe de LA BOUSSOLE, remonté par Peter Dillon

L’expédition Dumont d’Urville

Quarante ans après le naufrage, Dumont d’Urville localise, le 26 février 1828, l’une des épaves, qui s'avèrera être L"ASTROLABE. Il collecte des vestiges dans les fonds sous-marins : «J’envoyais la chaloupe relever au moins une ancre et un canon, comme preuves irréfutables du naufrage de nos infortunés compatriotes.» Mais, le nombre des malades et des gens indisponibles lui imposa "de se rendre par le plus court chemin dans quelque port habité par les Européens". Il prit cependant le temps d’ériger un cénotaphe à la mémoire des marins disparus, en baie de Manévaï.

Vanikoro, une île inconnue
Minuscule île de l’archipel des Santa Cruz dans le sud des îles Salomon en Océanie, Vanikoro la mystérieuse, redoutable par son climat, a toujours une fort mauvaise réputation. Il y pleut quasi en permanence, tantôt une puissante pluie tropicale, tantôt un fin crachin. Chaleur constante, grande humidité, c’est un paradis pour les moustiques. Ilot volcanique entouré de récifs sur lesquels vient se briser la mer, des plages de sables noir, une mangrove impénétrable hantée par les caïmans, surplombée des pics couverts de kaoris (dont le bois servait à construire des pirogues). «Le climat est malsain, même pour les naturels qui sont couverts d’ulcères et souvent malades… Il est mortel pour les Européens.» (...) C’est «l'île maléfique». Aujourd’hui encore, elle demeure sans électricité, ni adduction d’eau, ni routes.
La projection d’images (réalisées par Atom Production), sur le parcours de l'exposition, permet de ressentir l’atmosphère de Vanikoro et d’imaginer les difficiles conditions de vie des survivants du naufrage dans un camp à terre.

Plan des îles Vanikoro (ou de Lapérouse), extrait de l’Atlas du voyage de la corvette L’Astrolabe par J. Dumont d’Urville (1826 -1829), publié en 1833
Musée national de la Marine © MnM / P. Dantec


Le développement du mythe

Après la Révolution, l’image ternie du Roi mérite d’être réhabilitée. Lapérouse fait partie des figures emblématiques choisies par la Restauration pour attester des ambitions de Louis XVI pour la France. Il faut souligner l'extrême difficulté de retrouver le lieu d’un naufrage en plein Pacifique avec les moyens de l’époque. Les vestiges rapportés par Dillon sont remis solennellement au roi Charles X en 1829. Ils sont confiés au musée de la Marine qui les expose sur un obélisque dans une salle spécialement dédiée à Lapérouse. Le tableau de Monsiau «Louis XVI donnant des instructions à Lapérouse, 26 juin 1785» peint à la demande de Louis XVIII en 1817, une reconstitution épurée du monument commémoratif composé des objets rapportés en 1829, une abondante littérature (gazettes ou journaux de l’époque, pièces de théâtre, poèmes, tant en France qu’en Angleterre), etc. entretiennent la mémoire de ce tragique épisode.


Les recherches de l’ère moderne

Il faut attendre la fin des années 1950 pour que l’on s’intéresse à nouveau à Vanikoro, grâce à l’action d’Haroun Tazieff, puis de la Marine nationale. Le Néo-Zélandais Reece Discombe retrouve les ilots découverts par Peter Dillon. Il pilote la mission française dans laquelle figure le chef du service historique de la Marine, l’amiral de Brossard, à bord de LA DUNKERQUOISE. Rapport de fouilles, plaque d’autel du Père Receveur, cloche, quart de cercle rappellent cette fouille de 1964. Toutes ces missions sont le point de départ des expéditions archéologiques, organisées par l’Association Salomon (président Alain Conan) basée à Nouméa, à partir de 1981 et jusqu’en 2005. La ténacité et le travail inlassable de cette équipe passionnée ont aujourd’hui porté leurs fruits.
La collaboration avec des chercheurs australiens du Queensland Museum de Brisbane, puis le concours du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM, directeur Michel L'Hour, ingénieur d'études Elisabeth Veyrat) du ministère de la Culture et de la Communication ont permis une programmation scientifique des fouilles, l’étude et la conservation de tous ces objets collectés. Une aide est également apportée par l'Institut de Recherche pour le Développement (IRD). On a retrouvé, en 1999, les restes du camp établi à terre par les survivants du naufrage (site connu sous le nom de "Paiou"). Les deux épaves ont été formellement identifiées lors de la campagne de 2005. Et ce, grâce à un sextant retrouvé sur l'épave de la faille et portant l'inscription : "Fait par le Sieur Mercier", et faisant partie de l'inventaire des instruments embarqués sur la BOUSSOLE. Les survivants du site de Paiou étaient probablement à bord de L'ASTROLABE car celle-ci a coulé à faible profondeur, contrairement au navire amiral.

Archéologie moderne en mer et à terre

Les trois sites sont présentés dans l'exposition : celui de la faille où gît l’épave de LA BOUSSOLE, celui de la fausse-passeL’ASTROLABE s’est échouée et le site terrestre appelé Camp des Français. Ce camp est évoqué par un diorama et des pièces émouvantes recueillies à terre tels un «pied de roi», un canon de méridienne, une pile à godets, des boutons d’uniformes, un élément de quart de cercle, etc. témoignant de la vie à terre des membres rescapés de l’expédition. Une vitrine met en valeur le mobilier archéologique particulièrement exceptionnel : plat armorié, sablier, sextant de Mercier, compas azimutal de Gregory et des objets personnels des membres de l’expédition.

Sablier en verre, épave de La Boussole, fouille 2005 - Musée de l’Histoire maritime de Nouvelle-Calédonie © Teddy Seguin
Vestiges de l’équipement des troupes chargées de la protection de l’expédition Lapérouse - Musée de l’Histoire maritime de Nouvelle-Calédonie © Frédéric Osada / Images Explorations
Pile à godets, poids de balance de précision, épave de La Boussole, fouille 1999 - Musée de l’Histoire maritime de Nouvelle-Calédonie © Teddy Seguin


Reconstitution de la faille

Grâce aux saisissantes images réalisées au fil des trois dernières campagnes de fouilles par Yves Bourgeois (ATOM Production), les visiteurs de l'exposition sont projetés au cœur des recherches avec les archéologues, sur les différents sites de Vanikoro.


Cependant de nombreuses interrogations demeurent : que sont devenus les marins du Camp des Français ? Ont-ils réussi à quitter l’île à bord d’embarcations de fortune, comme le suggère la tradition orale ? Sont-ils tous morts à Vanikoro, massacrés par les indigènes ? Parviendra-t-on un jour à identifier le squelette complet retrouvé en 2003 dans la faille ? Celui d'un homme d'une trentaine d'années.

L'un des objectifs majeurs de la mission 2008 est l'exploration du château arrière de LA BOUSSOLE, probable témoin le plus complet de la vie à bord des officiers et des scientifiques. Aura t-on accès à la cabine de Lapérouse, profondément enfouie dans le corail, la flûte ayant coulé par la poupe ? Un autre objectif est de tenter de comprendre ce qu'il a pu advenir des survivants au naufrage et d'évenuellement découvrir, à terre, un lieu où ils auraient volontairement enterré des documents et instruments (de navigation et de découvertes scientifiques), avant de peut-être monter à bord d'une embarcation de fortune pour rejoindre un coin de terre moins inhospitalier... Retrouvera t-on des descendants des survivants ? Il existe, rappelle Alain Conan, sur l'Ile de l'Amirauté, une famille qui se dit descendre du chirurgien de L'ASTROLABE, le "chirurgien ordinaire de la marine, M. LAVAUX (né en 1757)" comme l'indique le rôle d'équipage.

Encrier et autres objets appartenant aux membres de l'expédition Lapérouse - Epave de LA BOUSSOLE
Musée de l’Histoire maritime de Nouvelle-Calédonie © Frédéric Osada / Images Explorations

Cette magnifique exposition du Musée national de la Marine, qui a ouvert ses portes le 19 mars, durera jusqu'au 20 octobre 2008. Tant historique qu'archéologique, elle présente, sur une superficie d'environ 1 000 m2, un grand nombre d'œuvres et d'objets originaux (de l'ordre de 2 000 à ce jour) grâce aux prêts exceptionnels de musées français et étrangers et de collectionneurs privés. Les fouilles pratiquées depuis une vingtaine d'années ont permis de mettre à jour des milliers d'objets dont la majeure partie est présentée pour la première fois : pièces archéologiques regroupées par thèmes (vie à bord, activités nautiques et scientifiques, marchandises d'échanges, armement, etc.), instruments scientifiques (quart de cercle de Langlois, horloge de Berthoud, etc.), nombreux manuscrits annotés aussi bien par les membres de l'expédition que de leurs commanditaires, des portraits et peintures (par Webber, Crépin, Monsiau, etc.). Cette exposition lève une partie du "mystère Lapérouse" même si le "dossier Vanikoro ne sera pas femé" pour autant, comme le dit le président de l'Association Salomon, Alain Conan. "L'inconnu de Vanikoro", découvert lors des fouilles de 2003 et présenté au Musée, sera t-il un jour formellement identifié ?-


Orientation bibliographique

• Documentation Musée de la Marine (2008).
 Le mystère Lapérouse, ou le rêve inachevé d'un roi - Association Salomon, Ed. de Conti (mars 2008).
L'incroyable voyage de Monsieur de Lapérouse - Sophie Humann & Emmanuel Cerisier, Ed. Gulf Stream (2007).
Le voyage de Lapérouse (1785-1788) - John Dunmore et Maurice de Brossard, Ed. Actes Sud (2007).
 Les Esprits de Vanikoro. Le mystère Lapérouse
- François Bellec, Gallimard (2006).
 Sur les traces de La Pérouse. Carnets d'expédition à Vanikoro - John Pendray, Ed. Glénat (2006)
 Le Voyage de Lapérouse de Brest à Botany-Bay (annoté par J.B.B. de Lesseps) - Jean-François de Galaup de Lapérouse, Ed. Pôles d'images (2005).
 A la recherche de Lapérouse - Peter Dillon
, Ed. Pôles d'images (2005).
Le messager de La Pérouse - Du Kamtchatka à Versailles (1790) - J.-B. B. de Lesseps, Ed. Pôles d'images (2004).
• Marins français à la découverte du monde - Etienne Taillemite, Ed. Fayard (1999).
• La généreuse et tragique expédition Lapérouse - François Bellec, Ed. Ouest-France (1985)
Le livre des Terres Inconnues - François Bellec, Ed. Du Chêne.

• Documentation Musée de l'Histoire Maritime de Nouvelle Calédonie - Association Salomon de Nouméa (Pdt Alain Conan).
• Documentation Musée Lapérouse d'Albi



Je remercie le vice-amiral Jean-Noël Gard, directeur du Musée, pour m'avoir autorisée à publier ce dossier

Musée national de la Marine - Palais de Chaillot - 17, place du Trocadéro 75116 PARIS
Tél. 01 53 65 69 69 - Fax 01 53 65 69 65 - http://www.musee-marine.fr/


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