Impossible de faire des photos de l’approche, ça bouge trop et surtout, ça éclabousse beaucoup pour mon reflex.
Le masque est bien sûr de rigueur à la passerelle du navire.

Et on se retrouve le 9 octobre à 15 h 30, pour ce que je considère presque comme un événement en 2020. La présence d’un cargo doté de mâts de charge. Mais il n'est pas à Bayonne. Pour le voir, je dois me rendre sur la falaise du Mont Jaizkibel qui surplombe la zone de mouillage du port de Pasajes où il est venu décharger des phosphates. Hélas, il pleut. Un épais brouillard recouvre la route d’où on jouit habituellement d’une vue à couper le souffle sur la baie et l’océan. Je me gare à l’entrée d’un chemin que je connais par cœur. Il me faut encore arpenter un sentier boueux, traverser des prairies à flanc de colline où paissent vaches et moutons, franchir quelques obstacles caillouteux et enfin atteindre le bord de la falaise. La lumière n’est pas fameuse, les photos ne le seront donc pas non plus. Mais que ne ferais-je pas pour admirer l’un des derniers représentant de l’ancien monde de la marine marchande ?