La carrière d'Eric KERVERDO
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Une carrière exemplaire des conditions de notre époque. | |||||
1987 | bac C / cours d'été aux Rimains
avec l'excellent (et regretté) frère Nicolas / admission au
concours C1NM (50 places, 45 candidats !) / entrée en 1ère
année à Nantes |
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1988 | mai/juillet: élève
à bord du Caraïbe à la CGM
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1989 | |||||
1990 | fin de 3ème année - 2 Aout/27 Novembre Elève à bord du CGM Monet | ||||
1991 | EOR à Brest puis Chef de Quart au Cross
Corsen en Plouarzel |
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1992 | avril (la quille !) , j'embarque aussitôt
sur l'Esso Parentis comme élève machine puis je passe
4ème mécano en juin et je débarque en août. En
novembre j'embarque comme lieutenant sur l'Athos, VLCC de la Mobil. D'autres
photos |
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1993 | je débarque en avril puis je me retrouve
au chômage: je fais la fête jusqu'en octobre où je rentre
en 4ème année au Havre |
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1994 | Chômage encore après la 4ème année, j'embarque en décembre sur le Port-Breton, petit bitumier délabré chez Van Ommeren Tankers à l'époque (ex-Soflumar) comme 3ème mécano puis comme lieutenant | ||||
1995 | Le Port-Breton est désarmé quai
du Brésil au Havre en février, soulagement après quelques
semaines de galère dans le mauvais temps entre Le Havre, Donges,
Dublin et Pembroke. En avril j'embarque sur le "Port-Blanc" comme lieutenant à Lagos, j'en débarque en juillet. Fin de l'année re-chômage, les temps sont durs, je fais le stage d'anglais à l'hydro de St-Malo en décembre puis j'embarque le 30 décembre à Marseille sur le CGM Rimbaud comme officier mécanicien. |
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1996 | Tour du Monde sur le Rimbaud: super-ambiance à bord,
excellente machine, tout va bien débarquement début avril.
Ma femme étant enceinte je ne veux plus partir longtemps, je cherche du boulot ailleurs (pourtant c'était bien !). En mai je fais 3 semaines de remplacement de second mécanicien puis second capitaine sur le Solidor II (St-Malo/Jersey St-Malo/Jersey St-Malo/Jersey St-Malo/Jersey St-Malo/Jersey , etc...) En juin j'embarque comme lieutenant sur le tout nouveau Solidor III, qui est le catamaran rapide de chez Kvaerner (ça décoiffe). En septembre c'est la fin de la saison , j'ai besoin de repos et je veux profiter de ma fille toute neuve née en juin, je me mets au chômage jusqu'à la fin de l'année. |
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1997 | Début janvier je suis pris chez Stena
Line sur le Stena Antrim, comme lieutenant: Dieppe-Newhaven- Dieppe,
etc... Au début ça va c'est bien payé,un premier contrat de 3 mois, puis un autre de 4 mois, puis en septembre des contrats de ... 1 semaine ! D'une semaine à l'autre c'est le retour à la précarité, ça me met en rogne et j'aurai toujours une dent contre le Cdt B., ce geôlier du Transmanche !! Je repère un article paru dans Le Marin au sujet d'une ligne qui se monte entre Lorient et Casablanca, je trouve l'adresse je ne sais plus comment et j'envoie un CV (et lettre de motivation, j'ai l'habitude) à tout hasard . |
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Décembre, je suis toujours au contrat
d'une semaine et je me demande combien de temps je vais tenir, j'ai pris
des contacts avec FranceTelecom (les câbliers), puis une société
nommée BNS m'appelle, intéressée par un second capitaine.
Ni une ni deux: dans la même journée je fais Paimpont-Lorient-
Brest-Paimpont. Un entretien sur le Françoise, et un entretien sur
le Léon-Thévenin, deux styles bien différents... Le soir même, aux Quatre-Vents je prends ma décision, je dois embarquer dans la semaine sur le Françoise !! Le lendemain le gérant de BNS m'indique qu'il y a un petit changement: j'embarque comme second mécanicien ..... en doublure, le + vite possible !!! J'appelle le Stena Antrim et je tombe sur mon pote Vincent , lieutenant également, pour lui dire que je ne pourrai pas embarquer le lendemain à Dieppe vu que je serai déjà embarqué à Lorient ! Il est mort de rire et se charge de transmettre le message au Cdt B. |
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