Le 15 mai il était à Brest en escale météo, il ne doit pas travailler au dessus de force 5. Le commandant et le chef mécanicien prenaient le frais sur le pont et j'en ai profité pour me présenter. Le commandant Clyde m'a accueilli très aimablement. Il était content d'avoir de la visite et nous avons bavardé pendant une heure tout en visitant son "canot". C'est un homme original, il habite Aurigny où il a une petite ferme et m'a expliqué que le Princeton est sa maison pendant tout l'hiver, et que l'été il cultive sa ferme. Visiteur régulier de Brest il s'y est fait des amis et, s'il a le pavillon britannique à l'arrière, il a le "gwen a du" sur la cheminée ! |
Le bateau est entretenu avec amour, et le Cdt était fier de me montrer tous les travaux mécaniques et de tôlerie faits par le bord. Par exemple le bâti du treuil de remorque et sa bande de frein ont été renouvelés. Même le mât a été entièrement refait. |
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La petite passerelle est presque remplie par les deux gros fauteuils. A bâbord les radar, VHF, AIS, ECDIS, GPS... En façade le gros compas magnétique, pas de gyro, une manette pour la barre, une pour le moteur. La barre à roue peut être embrayée mais n'est pas normalement utilisée. A tribord la station radio. Pour les manœuvres de port le Cdt se tient sur la passerelle supérieure, la "monkey island", à l'air libre, où il a les deux mêmes commandes |
Ils sont quatre hommes à bord. Les deux officiers ont leur minuscule carré à bâbord, les deux matelots le même à tribord. Il n'y a pas de cuisinier attitré, c'est chacun son tour. Un des matelots est italien et les régale de toutes sortes de pâtes évidemment. |
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A la machine tous les appareils sont d'origine, tout à fait démodés mais en parfait état de marche. |
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