Navires en escale à Fort de France
Photos Yvon Perchoc
Sommaire

14 décembre 2005

La « belle et la bête » à Fort de France le 13 décembre avec le retour du QUEEN MARY 2 et l’escale du HOEGH TROTTER. Deux mille passagers d’un côté, 1 500 véhicules neufs de l’autre, presque chacun le sien...

Petite question technique : sur les flancs du Queen Mary 2, à l’arrière au-dessus des chaumards des gardes, on peut voir un feu isolé, à l’extérieur de la coque (voir photo de droite). Un colistier pourrait-il donner une explication à l'usage de ce feu ?

Pour une croisière plus confidentielle, LE LEVANT a escalé quelques heures le 10 décembre, le temps d’embarquer ses passagers. Il a appareillé pour Tobago.


Arrivé de Maracaibo avec un plein chargement de ciment, l’ATLANTIC EXPRESS est atypique des vraquiers habituels. Malgré son âge (20 ans), il est doté d’un propulseur latéral à l’avant et à l’arrière, ce qui n’est pas très courant pour ce type de navire. Ses trois grues Bucyrus, toutes autonomes grâce au moteur Diesel dont elles sont dotées, sont placées sur des poutres roulantes. Sa coupée est réglable et dotée d’un système ingénieux permettant de l’écarter du bord (le problème de la coupée sur les navires n’a pas évolué depuis 100 ans , même sur les navires récents !).

L’Atlantic Express, le 24 janvier 2001, était entré en collision avec le cargo syrien Rima S (78_9688) au large de Malte. Une voie d'eau dans les ballasts se déclara mais le navire put rallier La Goulette par ses propres moyens. Il se rendait de Sydney (NS) vers Monfalcone avec 20 900 t de ferraille.

Le RIMA S fut échoué volontairement à Haouaria pour ne pas couler. Il fut renfloué avec l'aide du remorqueur hollandais Smitwijs Typhoon le 06/02 et conduit aussi à La Goulette.

Cela explique le grand placard de peinture grise sur la coque tribord, lors de son escale précédente à FdF, en novembre 2001.

Atlantic Express à Fort de France
le 03/11/2001

RIMA S sous le nom de San Luis à Degrad des Cannes en mai 1989 (noter son bras de charge avant qui venait de se plier en deux en levant un conteneur trop lourd).
Le PRIDE LA DOMINIQUE est un ancien supply américain un peu usé, le Kellie Chouest, reconverti en caboteur roro par l'adjonction d'une petite rampe arrière. Il touche FdF, Sainte-Lucie, la Dominique, St-Kitts, Tortola, St-Martin et Gordon Island. Il a porté dans la fin des années 90 le nom de St Barth et le pavillon français.


9 décembre 2005
Temps un peu gris ce matin pour l'entrée à FdF du paquebot DISCOVERY, ex ISLAND VENTURE . Il est le jumeau du fameux PACIFIC PRINCESS, héros d'une célèbre série télévisée...

Rien à voir avec le curieux CLDSV du même nom !
Peu avant était entré le PERLA II, vraquier de type Freedom Mark II, venant de Basse-Terre.
Livré en 1979 à Kure, il portera les noms d'ANANGEL APOLLO, SUNARAWAK et PACIFIC TRADER avant de devenir PERLA II en 1999. Il est doté de 5 grues travaillant horizontalement comme une grue de chantier.
Le tanker du mois, l'IONIAN SPIRIT, a transféré dans les citernes de la raffinerie les 90 000 t de crude qu'il avait chargées à Flotta.
Notez que le cheval de lavage bâbord est stoppé, suite à quelques coups de gueule des lamaneurs arrosés.
Ces deux navires sont des "habitués" de FdF, ponctuels comme des horloges suisses : SANTA MARIA et CMA CGM FORT ST GEORGES.


4 décembre 2005
Présence de la Holland America Line, avec le Prinsendam, lancé en 1988 sous le nom de Seabourn Sun et renommé en 2002.
Lancé en 1998, le Sea Princess a repris son nom d’origine en mai dernier, après deux années comme britannique Adonia. Il bat actuellement pavillon des Bermudes. Le rectangle bleu au pied de la cheminée est un énorme écran vidéo.
Trois escales du Queen Mary 2 à Fort de France étaient planifiées pour la fin 2005. La première a eu lieu le 1er décembre. Arrivé de bonne heure, moment où le vent est faible, il en a profité pour éviter à l’extérieur du port et est entré en marche arrière. Son départ l'après-midi lorsque les alizés sont établis est ainsi facilité.Les quatre lettres de son indicatif sont très significatives : GBQM.Le grand paquebot reviendra les 13 et 29 décembre. Cf. aussi fichier QM2
Ce matin (04/12), il y avait en entrée un vétéran et un « jeunot » : Marco Polo et MSC Lirica.

Ci-dessus le Carnival Legend, construit aux Chantiers Kvaerner d'Helsinki, en 2002. Sa capacité est de 2 124 passagers répartis sur 1 062 cabines dont 70 % ont un balcon !
De même que pour le MSC Lirica, une autre façon de penser sa croisière …
Cf. ici caractéristiques et autres photos de ce paquebot
Marco Polo est l’ex soviétique Aleksandr Pushkin, construit à Wismar en 1965. Ceintures rivetées, arrondis, sonnerie stridente des ordres machines, mât radar, …

Changement de décors avec le MSC Lirica et ses grands appartements panoramiques. Sorti des Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire en 2003, il peut emporter 2 220 passagers.

22 novembre 2005


Le ms Volendam (ci-dessous) de la Holland America Line, lancé en 1999, long de 237 m, large de 32 m, peut emporter 1 440 passagers (720 cabines dont près de 200 avec balcon). JB : 60 900 tx - Vitesse maximale : 23 nds.
(Volendam : nom d'un petit port situé à 22 km au Nord d'Amsterdam - NDLR)
Lien de la compagnie : http://www.hollandamerica.com/
 
 
L'Easycruiseone (ci-dessus) n'embarque lui que 170 passagers, mais selon une formule très différente.
C'est en fait un hôtel flottant qui effectue des sauts de puce entre les îles du sud des Petites-Antilles. Un embarquement à la Martinique mènera aux Grenadines, à Grenade, Sainte-Lucie, Barbade; puis Saint-Vincent, avant le retour à Fort de France. Ce navire est à considérer plutôt comme un "autobus" maritime qu'à un paquebot qui propose à bord luxe, distractions et repas de gala. Lien de la compagnie : http://www.easycruise.com/


20 novembre 2005


Ce fut l'occasion d'assister à une opération passée quelque peu en désuétude, le chargement de matériel à l'aide de la vergue de misaine selon la méthode du colis volant. La poulie débordeuse est située à l'extrémité de la vergue tandis que la poulie plongeuse est disposée sur un étai. Efficace et rapide.

Le beau cinq-mâts Royal Clipper a entamé sa saison croisière aux Caraibes. Il a effectué son escale hebdomadaire à Fort de France hier (19/11/2005).

Royal Clipper (IMO 8712178), lancé en 2000, est armé par 105 marins dont 20 se consacrent à la manoeuvre des voiles. Sa longueur est de 134 m pour 16,5 m de largeur. La voilure se compose de 42 voiles sur une mâture culminant à 60 m. Les passagers peuvent, s'ils le désirent, participer à la manoeuvre.

Un descriptif de ce navire (en anglais) assez complet est exposé sur http://www.cybercruises.com/royalclipper.htm



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