Toujours à Port la Nouvelle, le 25 août, le CEC ACE est venu charger 4 500 tonnes de la farine.

 

Il n'est pas courant de revoir deux anciens de l'URO ensemble en escale chez nous. Vous remarquerez que le COURBET a un cul de supply et est équipé d'un roller. Le treuil hydraulique basse pression de remorquage se manœuvre en local ou depuis un pupitre situé à l'extérieur de la passerelle.

André Le Nay — Auparavant la lisse du Courbet était continue et le pavois arrière était constitué d'une porte s'ouvrant vers l'intérieur du pont principal et se rabattant sur le pavois Td.. En position ouverte, cette porte était exposée aux chocs des ancres et coffres manutentionnés sur le pont, parfois si violents qu'elle en était très souvent déformée et ne pouvait plus reprendre sa place, ce qui était extrèmement ennuyeux quand il s'agissait de reconfigurer rapidement le Courbet en remorqueur portuaire (pour le service du terminal de Cap Lopez) ou hauturier pour le remorquage de plate-forme et surtout de barges Off-shore.

Pierre-Yves Chauvel — Ci joint quelques photos du navire amphidrome L'ESTUAIRE, encore en construction au port de Concarneau. En juillet 2007, les Chantiers PIRIOU ont enregistré la commande d'un navire roulier amphidrôme de 78m, destiné au Conseil Général de la Gironde. Ce navire assurera la liaison maritime Port Bloc - Pointe de Grave (Gironde) et Royan (Charente-Maritime)sur l'estuaire de la Gironde et aura une capacité de transport de 600 passagers, de 146 véhicules légers et 6 camions. La coque, construite en Pologne, est arrivée à Concarneau le 2 décembre et l'armement va démarrer pour une livraison prévue pour l'été 2009. Ce navire est équipé de propulseurs Voith comme l'on peut le voir sur une des photos

Charlie Walter — En complément, voici 3 photos du Delfin I datées du 10-07-2006, peu après son arrivée sur l'aire de carénage de Lorient-Keroman où il est resté 3 ans.

NDLR : nous l'avions déjà montré à cette époque où l'on était plus optimiste sur son sort.

Gilbert Cailler — Le 12 août de passage au Havre j'ai vu arriver un joli convoi : le remorqueur FELIS, à l'âge respectable, tirant une barge chargée d'une péniche qui retrouvera son élément sans tarder.

Christian Plagué a assité à l'appareillage du méthanier LALLA FATMA N'SOUMER, que Gilbert Cailler nous avait montré à l'arrivée.
Il est aidé par les remorqueurs PORNICHET et VB HONFLEUR

A Montoir charbons, il avait photographié l'accostage le 18, puis l'appareillage le 21 du minéralier turc PRUVA venu livrer 56 336 tonnes de charbon.

Louis Laplane — Le MAHINABANK vient de faire sa dernière escale à Tahiti, et clôt ainsi l'ère Bankline. Voir l'article du Marin paru le 7 août. Il y avait des touristes à bord, six dont une française, qui chercheront, au moins pour certains, à continuer le tour du monde après Singapour...

ESSO RALEIGH

SAN JUAN

SEA-LAND PACER

C'est le tanker, ESSO RALEIGH, qui est à l'origine de la genèse de ces navires. Sans que l'on puisse dire qu'il s'agit vraiment d'un seul et même navire, puisqu'en fait, seul celui du centre, le SAN JUAN, a des éléments communs avec les deux autres. L'ESSO RALEIGH fût construit en 1942 à Chester (USA) comme tanker (152,39 x 20,72 m). En 1962, après vingt d'années de service comme tanker, il subit une transformation en porte-conteneurs. La partie machine à l'arrière et le gaillard avant sont conservés et raboutés à un nouveau tronçon central
construit à Hambourg. Il devient alors le SAN JUAN, longueur 191,2 m x largeur 23,8 m. En 1978, c'est dans un chantier de Kobé que les parties anciennes avant et arrières sont découpées et remplacées par des éléments neufs. Comme le numéro IMO est lié à la machine, le navire perd alors son vieux numéro 5310034, remplacé par 7714349. Il prend à l'occasion le nom de
SEA-LAND PACER et ses nouvelles dimensions deviennent 201,78 x 23,86 m. Sans connaître de modifications majeures cette fois, il deviendra successivement PACER en 2006, MSC BALEARES en 2007 et BALEARES en 2009 pour être conduit à un chantier de démolition d'Inde, vendu pour 2,364 M$. Le Lloyd a considéré le SAN JUAN comme démoli en 1978 avec la
disparition de son numéro IMO. Pas facile de s'y retrouver surtout qu'il a existé un autre tanker ESSO RALEIGH de 1940-41 et un autre porte-conteneurs SAN JUAN, lui aussi bricolé avec un ancien transport de troupes. Une belle illustration de la difficulté à suivre parfois certains navires aux cursus un peu tortueux !
C'est Jean Yves Cadiou qui a trouvé la bonne réponse et reçu une casquette. La réponse était en partie sur le site le 15 octobre 2007.

Régis Zaïa — Le plomb est toujours au RdV, heureusement que l'après-midi de jolies brises thermiques nous rafraîchissent. Les escales arrivent de tous les cotés, quatre bateaux au mouillage,

Photo Fotofllite

Photo GW & Associates

 

Le 13 août à Montoir 4, le navire maltais LOWLANDS NELLO était venu charger 20 000 tonnes de blé.

Le même jour à Donges 4, évitage du tout récent navire STEN BERGEN (Gibraltar) assisté du remorqueur Belle-Ile, après avoir chargé 3 500 tonnes d'essence de pétrole puis transfert au poste 5 pour compléter son chargement de 10 000 tonnes d'essence de pétrole - on le voit sur les deux clichés de droite lors de son appareillage du lendemain.