La marine marchande au
jour le jour,... |
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Navires
cités dans cette page ( cliquez sur leurs noms ) :
Aquae - Arctic Ocean -
Astarté - Bethsabée
- Bérénice - Bro
Axel - CMA CGM Nabucco - Dieppe
- Jet VII - Kaliningrad
- Kalliste - LNG Sokoto
- Maritime Lady - Massilia
- Mazal II - River Tyne
- Roxane - Saint-Mitre -
Silvacane - Sisina Pellegrino
- Sunny Blossom - Théodora
- Thor - Tor Cimbria
- World Heath |
12
mars 2006 |
Hervé Cozanet
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Merci pour tous les renseignements sur les VDR. Je n'ai eu l'attention attirée que par la capsule extérieure. Elle semble en effet bien fixée avec douze boulons. On ne facilite pas la tâche à ceux qui devront la récupérer, j'aurais pensé à un largage hydrostatique. L'inscription est amusante, on voit mal qui récupèrerait cette boîte à part des gens envoyés exprès pour cela. |
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Toujours
en
étudiant les photos du NABUCCO, je vois que la position d'un conteneur
est repérée par trois coordonnées : bay, row, tier.
Un conteneur se trouve par exemple en B38R02T82. Ce qui m'intrigue c'est que les "tiers", les étages, sont numérotés de 2 à 18 en cale uniquement pairs, puis 82 à 94 en pontée. Cette pratique est-elle commune à tous les porte-conteneurs ? Pourquoi n'y a-t-il pas de numéros 1 à 16 ? Si un connaisseur pouvait m'éclairer, merci d'avance. |
Roland
Grard : je confirme que le système de numérotation
des « tiers » (rangée) est commun. Elles sont numérotées
de manière paire uniquement, la distinction entre cale et pontée
se fait des que l’on arrive à la «tier 82». Ce
moyen simple permet de situer immédiatement un conteneur : en cale
ou en pontée. Une numérotation continue serait, elle, beaucoup
plus aléatoire compte tenu des différentes tailles de navires
existants. Précision supplémentaire : les «bays» paires désignent les 40 pieds, les «bays» impaires les 20 pieds. |
André Le Mens
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Le
soir même, le SUNNY
BLOSSOM de Laurin America, chargé de 18 000 t
d'engrais liquide, percute l'épave du MARITIME LADY.
Le capitaine et le pilote sont inculpés de conduite dangereuse.
Les causes de l'abordage seraient à chercher dans des problèmes
radio. L'épave du Maritime Lady a été relevée
le 12 décembre et amenée à Cuxhaven. L'enquête
a montré que le navire venait de quitter son côté
du chenal avant l'abordage. Les trois capitaines sont inculpés
de mise en danger de la navigation. |
Yannick
Le Bris |
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Voici
quelques photos prises ce matin du DIEPPE au bassin 3 du port de Brest. |
Christian Plagué
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Yvon Perchoc A partir de 1985 et avant de devenir JET VII, ce navire a porté le nom de MAZAL II, sous pavillon grec, photographié ici (à gauche) à Héraklion le 28/06/1991. Il avait aussi touché Brest le 27/07/1995 pour charger de l'huile de soja. Une autre photo (à droite) du SAINT-MITRE le montre aérant ses citernes à l'aide de conduits souples en toile, suspendus à des marocains. Alain Brixhe et Francis Dardot, dans leur livre «Marins et Navires du Pétrole» (cf. infra), donnent pour ces installations volantes les jolis noms de «bonnes soeurs» ainsi que de «frères quatre bras», qui, la nuit venue, deviennent des «fantômes». |
André Le Mens "Navires
et Marine Marchande" n° 25 consacrait un dossier à l'armement
Fouquet-Sacop.
Malgré son grand âge, un de leurs anciens navires navigue
encore. En 1965, Fouquet-Sacop rachète le pétrolier italien
SISINA PELLEGRINO de 3 970 tpl en achèvement
à Naples et le rebaptise SAINT MITRE. Le bateau
existe toujours. Il est en service sous pavillon grec et s'appelle JET
VII. Il appartient à l'armement Jet Tank Maritime du Pirée. |
Jo Kerdraon J'ai
commencé en 55 sur divers cargos, puis en 59 — donc juste
à la même période — avant le service militaire,
,j'ai éffectué un voyage sur le Golfe sur le vieil ASTARTÉ
de l'Auxi Navi. J'ai vécu cette expérience décrite
dans "Marins et Navires au pétrole" point par point,
comme si j'y étais ! Ci-contre,
l'ASTARTÉ en cours de construction |
Photo
tirée de "La
Mar-Mar", Jérôme Billard, ETAI, 1999. Commencé
avant la guerre, l'ASTARTÉ ne fut achevé
à Saint-Nazaire qu'en 1948. Sister-ship des BETHSABEE,
BERENICE, ROXANE et THEODORA,
il fut renommé SILVACANE... navire cher à
Henri Bourdereau : cf. son livre "Le
tour du Monde du Silvacane" (Françoise Massard). |
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Yvon Perchoc
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... Puis
il faut aérer les citernes, et tous les panneaux sont largement
ouverts. Ici interviennent les «bonnes sœurs» et «frères
quatre-bras», qui sont établis pour injecter un courant
d’air (photo 2)". |
Armés de seaux, de pelles et de râcloirs
en alliage de bronze et en cuivre (pour éviter les étincelles),
les hommes descendent par six dans les tanks, vêtus de combinaisons,
bottés de caoutchouc, gantés jusqu’aux coudes, la
tête enserrée dans des serviettes nouées sur la nuque
(photo 3).
Des hommes que j’ai vu s’exténuer de l’aube aux dernières lueurs du jour, au nettoyage des 27 tanks. Je les ai vus gratter les cornières et les varangues, curer les goussets et racler les tôles (photo 4). Je les ai entendu chantant à tue-tête dans les culs de basse-fosses, pour se prouver à eux-mêmes – et informer les autres – qu’ils ne manquaient pas encore de souffle. |
Aussitôt qu’il est rempli de boue noire, le seau est hissé vers le pont par deux hommes, tandis qu’un troisième s’en saisit et va le vider dans la gatte mobile accrochée à la rambarde. Un ou deux coups de râcloir aidant, la matière tombe à la mer, par gros paquets que le vent désagrège aussitôt. Le matelot ajoute alors un trait à la craie blanche, à la suite de ceux qui s’alignent déjà sur le panneau du tank.» |
Quinze tonnes seront ainsi rejetées par-dessus bord durant cette opération qui, commencée dans ce cas en Manche, se prolongera jusqu’au large du Portugal. Le nettoyage s’achèvera par un lavage à la lance puis par un récurage particulier des serpentins de réchauffage (photo 5, parue dans La Revue Nautique n° 231, mars 1961). Autre époque, les auteurs consacrent peu de lignes à la pollution :«Des flancs du bateau jaillit le flot noir de l’eau usée que rejette la pompe. Spectacle déprimant que celui de cette boue grasse profanant la splendeur des remous d’émeraude et d’argent. Les marsouins eux-mêmes, dont le nom originel, meerschwein – pourceau de mer –, prouve assez qu’ils ne sont pas facilement dégoûtés, les marsouins ne nous approchent guère. C’est pour cela que de récents règlements internationaux imposent aux pétroliers qui dégazent en mer, de le faire à distance respectueuse des côtes.» |
Cela se passait en 1958 sur le pétrolier WORLD HEATH de 20 000 t, affrété par Shell, équipage français, en route de la Hollande vers Marseille. |
Maxime Sallé — Quelques images du PAM prises cet après-midi par beau temps, le fond de l'air étant un peu frais quand même. Les vieux loup de mer ont forcément vu pire, mais c'est quand même joli (tant qu'on est pas en mer). |
Ci-dessus, à droite : Chateau d'If et Frioul. Passe sud fermée (photo de gauche), tous les navires en partance se sont retrouvés le long de la digue du large, plus facile pour se dégager (vent quasi de face). Pas de photo car trop sombre, l'appareillage du KALLISTE fut une belle manoeuvre... réalisée à une vitesse habituellement prohibée mais nécessaire ce soir pour rester manoeuvrant, très impressionnant. Ci-contre : Bassin Nord |
Christian Plagué Petite devinette dominicale très facile : quel est le nom de ce navire ?
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Il
s'agit bien du navire russe KALININGRAD venu décharger
à DONGES (Arceau) 18 763 t de gazole. Construit en 2001,
long de 157,40 m et d'un port en lourd de 19 996 t - IMO
9171199. KALININGRAD est une ville de la Russie occidentale, capitale de l'oblast de Kaliningrad, située sur le fleuve Pregolia - centre industriel et commercial important, relié par un canal à Baltiisk, un port libre des glaces sur la mer Baltique, il fait actuellement -2°C (source Encarta). |
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José
de França — Petite précision historique :
Kaliningrad est l'ancienne Königsberg, capitale de la Prussie Orientale,
fondée en 1255 par les Chevaliers Teutoniques. Après la
Seconde Guerre Mondiale, l'URSS s'est emparé de la Prussie Orientale
et en 1946 Staline décida de renommer la ville Kaliningrad, en
hommage à Mikhail Kalinin, président du Presidium du Soviet
Suprême, après son decès (c'était un fidèle
absolu de Staline). Cette decision de Satine fut aussi, d'après
de nombreux auteurs, un pas en avant dans la politique de russification
de ce territoire, de culture et population largement germanique. |
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NDLR : Pétrolier - 157,4x24,5x13,4 m - TE 9,8 m - JB 13 817 ums - JN 6 326 ums - P 9 480 kW - V 15,4 nds - Capacité 22 950 m3 - Constr. 2001 - Propr. Lukoil-Kaliningradmorneft (Kaliningrad, Russie) - Expl. Unicom Management Services Ltd (Limassol, Chypre) - Pav. RUS |
8
mars 2006 |
Christian Plagué
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Dans
l'estuaire de la Loire, le 1er mars, le navire RIVER
TYNE d'Antigua et Barbuda, en provenance de Santander, se dirige
vers Nantes (La Roche-Maurice), pour y charger 4 500 t de blé.
Droit devant, dans la lumière, la Centrale thermique de Cordemais. Construit en 1999, long de 89,75 m et d'un port en lourd de 4 935 t, avait pour ancien nom : THOR (1999) - IMO 9211066. |
André Le Mens
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