L'unique navire à quai que j'ai pu photographier était le minéralier NORD SEAL arrivé de Constanza le 4. Les autres étaient soit trop loin, soit en partie cachés par les entrepôts, et bien sûr, en Espagne comme ailleurs, les quais sont interdits aux non-usagers du port.

Le lendemain matin, depuis le village de Pobeña et sa jolie plage de Las Arenas, au sud de la zone portuaire du port de Bilbao, Pays basque, j'ai essayé de photographier quelques navires au mouillage. Pas facile. Ils sont loin et dès qu'on s'approche, les barrières et les points de contrôle vous signifient qu'il faut faire demi-tour. Les photos ne sont pas géniales. Les plus nettes montrent des navires qui ne sont pas des inconnus : On reconnait le cargo ADALINE, le gros cargo turc BAKU, le porte conteneurs SPICA, et le chimiquier ATLANTIS ANDAMAN.

Si les ports de commerce sont inaccessibles ou presque, ce n'est pas le cas des ports de pêche, toujours très animés en Espagne, avec des bateaux d'une grande beauté qui pratiquent le plus souvent la pêche traditionnelle à la ligne, au casier, ou à la senne coulissante, dite bolinche, des techniques de pêche responsable et durable utilisées pour la capture du thon, de la sardine, du maquereau, des calamars, du merlu ou encore du bar. Et lorsque le poisson se fait rare, les bateaux, les petites unités le plus souvent, ramènent des algues rouges, appelées gélidium ou plus communément "Or rouge", qui serviront à la fabrication de l’agar-agar, un gélifiant alimentaire très en vogue.