Cela s'est passé un 16 décembre (Yvon Perchoc) |
1899 |
Le CARAVELLAS (1893) des Chargeurs Réunis prend en remorque le paquebot DJEMNAH (1874) des Messageries Maritimes. Ce dernier, désemparé par un cyclone, se trouvait échoué sur la côte malgache, à une quarantaine de milles de Diego-Suarez. Malgré plusieurs ruptures de remorque, le convoi parvint à rallier le port.
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Djemnah |

Caravellas |
1921 |
L’EOLE est un cargo d’une centaine de
mètres construit en Grande-Bretagne en 1916, pour la Société ‘Les Affréteurs
Réunis’. Après avoir chargé du charbon à Hambourg, il fait escale au Havre qu’il
quitte le 13 à destination de Braila en Roumanie, via l’Algérie. Le cargo
rencontre du gros temps dans le Golfe de Gascogne et fatigue beaucoup. Au matin,
au large de La Corogne, une grosse voie d’eau se déclare dans la cale avant. Les
pompes peinent à rejeter l’eau. La pontée doit être jetée à la mer. Bientôt la
situation est désespérée, et le Commandant Lucas, décide l’abandon. Les 37
hommes d’équipage prennent place dans les canots. Par bonheur, ils croisent la
route du cargo ALBI, de la Compagnie Française des Chemins de Fer de
Paris-Orléans, qui se rend de Gênes à Anvers. L’ALBI débarquera les rescapés sur
rade du Havre le 19.
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Albi - Coll. J-Y Brouard |
1922 |
En 1938, l’Union d’Entreprises Marocaines fait l’acquisition d’un navire anglais et le renomme CAID KEBIR. Il avait été lancé en 1917 comme anglais SMERDIS. Sous ce nom, le 16 décembre 1922, il manœuvre sur la Mersey, lorsque soudain il chavire puis coule. Il arrivait de Bordeaux, avec entre autre du minerai de fer. Il est renfloué le mois suivant, puis remis en service sous le nom de MEMPHIS.
L’Union d’Entreprises Marocaines a possédé un autre CAID KEBIR, construit en 1917 lui aussi, de 1930 à 1934. |
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Caid Kebir 1917- 1930 |

Caid Kebir 1917 - 1938 |

Memphis |
1935 |
Affecté à la ligne Bordeaux-Maroc, le MARRAKECH (1914) de la Transat est au mouillage sur la Gironde, attendant la disparition d’une brume épaisse. Il n’est pas aperçu par le cargo danois SKJOLD (1904) qui l’aborde sur l’avant, lui occasionnant de grosses avaries.
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Marrakech 1913 |

Skjold 1904 |
1942 |
Le paquebot IPANEMA (1922), à la Société Générale de Transports Maritimes à Vapeur, est cédé à l’Allemagne selon les accords Laval-Kaufmann.
L’année suivante, il passe sous pavillon italien, devenant VILLAROSA. Le 4 septembre 1943, il est surpris à Naples par une attaque aérienne et endommagé. Quelques jours plus tard, les Allemands le sabordent devant l’avance alliée.
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1955 |
Le COMMANDANT QUERE (1947) est un paquebot de la Transat. Il porte le nom du commandant du Général Bonaparte, disparu avec son navire et 136 autres personnes, torpillé en mai 1943, par le sous-marin anglais SPORTSMAN, entre la Corse et le continent.
Il navigue au large de l’Algérie lorsqu’il aperçoit un navire en feu. Il s’agit du caboteur français TENIRA (1951), à l’armement Scotto, Ambrosino, Publiese. Le paquebot parvient à le prendre en remorque et à le conduire à Bône.
Les réparations du caboteur sont mises à profit pour le transformer en sablier à élinde.
Et dès 1956, il devient KRISTEL à la Compagnie des Travaux Publics et d’Armement. |

Commandant Quere |

Tenira |
1962 |
Un vieux cargo de quarante ans essaie de tracer sa route en Mer du Nord. Il a quitté Swansea avec un chargement de charbon et sa destination est toute proche, Delfzijl en Hollande. Mais la mer est en furie, et des rafales de vent à 180 km/h sont enregistrées. Vers 06h00 du matin, le NAUTILUS adresse un SOS signalant qu’il est en train de couler et qu’il met ses embarcations à la mer. Le caboteur GRETCHEN VON ALLWORDEN parvient à secourir un homme. Les 23 autres marins ont disparu. Le naufrage s’est déroulé à 15 milles dans le NW du bateau-feu ‘Texel’.
Il avait été lancé en 1920 pour le Gouvernement Français, comme CAPITAINE HENRI RALLIER, mis en gérance chez Les Armateurs Français. En 1930, il passe chez Mory & Cie et devient LIEUTENANT ROBERT MORY. En 1950, après quelques mois de désarmement au Havre, il devient NAUTILUS, sous pavillon de RFA. Lui qui était ‘gearless’ à l'origine, se voit doté de deux mâts bipodes et de cornes de charges.
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1974
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Le KERGUELEN, de la série des ‘Explorateurs’ des Chargeurs Réunis, porte assistance au cargo réfrigéré français MARSOUIN, au large du Maroc. Ce dernier a été victime d’un incendie dans la salle des machines. Incapable de produire de l’air comprimé pour relancer, le MARSOUIN en reçoit du KERGUELEN, venu très près (voir photo), à l’aide de tuyaux souples pour marteaux à piquer. Le MARSOUIN parviendra ainsi à rallier Marseille avec son plein chargement de fruits.
Un témoin direct, l'épouse du commandant Joseph Floch, raconte que l'incendie s'est déclaré de nuit dans la machine suite à une rupture de tuyauterie de combustible qui s'est spontanément enflammé au contact des parties chaudes de l'installation.
Très vite, le navire fut inopérant et sans énergie, pas même pour combattre l'incendie. Détail pittoresque, le Cdt avait pour habitude de faire vider la piscine une fois les Canaries passées mais cette fois là, la consigne n'avait pas été observée ce qui l'avait rendu grognon.
Privé de moyen de lutte contre l'incendie, ce fut grâce à cette eau toujours stockée dans la piscine que l'équipage put poursuivre sa lutte et vaincre le feu....
Le Kerguelen n'arriva sur zone que deux jours plus tard, et il alimenta par "bricolages" divers les circuits du Marsouin qui put ensuite reprendre sa route vers Marseille.
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Kerguelen 1968 |

Marsouin et Kerguelen |

San Nicolas, ex Marsouin - 2000 |
1983 |
Le cargo panaméen HARDEWI sombre en plein milieu du Golfe de Thaïlande, à la position 09°17’N et 101°58’E. Il avait arboré les couleurs françaises de 1954 à 1974, sous le nom d’AKELA puis de CAPITAINE WALLIS.
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1984 |
Allant de Lorient vers Douarnenez, le chalutier-école LA PERLE talonne une roche au sud-est du Cap de la Chèvre (entrée de la Baie de Douarnenez) et coule Il sera renfloué puis coulé à nouveau en Baie de Douarnenez, pour servir de refuge à poissons
(voir carte marine).
Histoire et photo sur http://www.marine-marchande.net/Jourlejour/AujourleJour-74.htm
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1987 |
Le MIMI M est un vraquier cypriote de facture japonaise, lancé en 1974, comme PENMARC’H pour la Société Nantaise des Chargeurs de l’Ouest.
En plein conflit Iran-Irak, il est pris à partie par l’aviation irakienne et abandonné en feu. Déjà, la veille, à la position 28°19’N et 050°54’E, il avait été attaqué par un avion. Le vraquier est conduit à Bushire, mais trop endommagé, il est vendu à un chantier de démolition pakistanais en 1988. Photo de son sister-ship ROSELINE.
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