Le bateau pilote Recalada,
ancien cargo reconverti, mais qui apparemment ne sert plus trop.
Les pilotes arrivent de Montevideo en pilotine. De nombreuses compagnies
de pilotage privées opèrent dans la zone. Deux pilotes se relaient
durant la remontée du Rio de la plata du KM 240 au KM 66, puis un
pilote de port prend la relève.
Si le navire arrive du large vers un port argentin, ce sont des
pilotes de rivière argentin, si le navire vient d’Uruguay vers l’Argentine,
ce sont des pilotes Uruguayens.
Une partie du chenal est à voie unique, selon le tirant d’eau des
navires. Selon les pilotes et le tirant d’eau, on peut croiser ou
doubler des navires à l’extérieur des bouées, selon les endroits,
si la profondeur le permet.
La gestion du trafic est assez complexe, les portes-conteneurs ou
les vraquiers sont souvent au tirant d’eau limite de 10m, les paquebots
ont des impératifs d’horaires (150 escales durant la saison 2014
à Buenos Aires)
Encore une drague chinoise sur le Rio de La Plata, elles travaillent
en permanence pour maintenir la largeur du chenal, environ 300m
au minimum, avec des croisements de nuits très impressionnants pour
les passagers.
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