Bayonne - Philippe Lauga

Le 20 février Miguel Rodriguez a assisté à son départ, à destination de La Pallice

Miguel a vu aussitôt après arriver le
HHL Amur.

Hansa Heavy Lift arme trois des navires de cette série de quinze. Tous trois sont d'anciens "Beluga" .

Philippe a assisté à son accostage.

Nouvelles de Saint Nazaire et l'estuaire. Photos de Gilbert Cailler, Christophe Dedieu et Christian Plagué.

Suardiaz est de retour après une absence de plusieurs années, une ligne régulière existe à nouveau et nous voyons fréquemment le voiturierSUAR VIGO au TMDC de Montoir, sister-ship du Galicia.

Le 11/02, chargé de seulement 40 000 t de brut, le PHAETHON monte à Donges, Gwenaelle a vu ce pétrolier au Havre le 13/05/2010.

Le 14-02 à Saint-Nazaire, quai des Grands-Puits, dans le bassin de Penhoët, le vraquier panaméen BARU SATU a terminé son chargement de blé à destination de Bejaïa.

Le chimiquier néerlandais PRINS MAURITS venu livrer 12 000 tonnes d'acide nitrique.

Un habitué, le pétrolier BRITISH ROBIN (Douglas/Isle of Man) est venu livrer 100175 tonnes de pétrole brut.
Il a quitté Donges le 15 accompagné par le VB Nantes.

Le paquebot EUROPA 2 a été amarré dans la forme Joubert en soirée du 15.

Le petit cargo polyvalent MERLE est arrivé à "Grands Puits" pour charger 4 000 t
de blé.

Le paquebot BURGUNDIA (1882) de chez Fabre, est abordé par l’ISTRIAN, alors qu’il quitte New-York. Il est contraint de s’échouer pour ne pas couler. Il sera remis à flot quatre jours plus tard.

L’AEGINA est sabordé comme ‘block-ship’ à Smyrne (actuelle Izmir). Ce cargo allemand, construit en 1908, se trouvait en Mer Egée à la déclaration de la Première Guerre Mondiale et s’était réfugié dans le port turc.
En 1919, il est renfloué et devient prise de guerre anglaise. Il prend successivement les noms d’IZMIR puis de GARTLAND. La compagnie française Busck l’achète en 1930 et le renomme KROUMIR. Le petit navire va connaître à nouveau la guerre, et pour la seconde fois de sa carrière, en novembre 1942, il est encore volontairement coulé comme ‘block-ship’ dans le chenal de La Goulette (Tunis). Cette fois, il ne s’en remettra pas, et après avoir été renfloué en 1944, il est conduit à la démolition.

Le navire anglais KILFENORA (1918), un ancien patrouilleur transformé pour le transport d’huile de baleine, quitte Le Cap à destination des Iles Kerguélen. Il se rend là-bas pour recueillir l’équipage du cargo français LOZERE (1910). En effet, quelques jours plus tôt, ce navire s’est perdu dans ces parages peu hospitaliers. La campagne de récupération d’huile de baleine s’était pourtant bien déroulée et alors qu’il devait quitter la zone le 20, il talonne le 13 dans le Passage de la Gazelle (nord de Kerguélen). Les messages radio sont de plus en plus pessimistes : le navire s’enfonce puis se casse. L’équipage est contraint d’abandonner le cargo sur les chaloupes de chasse, pour gagner la terre ferme, à Port-Couvreux.
Ramenés au Cap, les marins seront rapatriés par le paquebot anglais ALAUNIA, et débarqueront au Havre le 17 avril.

Le vapeur grec MARIONGA II s’échoue près de la jetée d’Arzew (Algérie), puis coule partiellement. Le cargo est abandonné. Il se rendait d’Alger vers Tees, avec un chargement de minerai de fer.
Il avait arboré le pavillon français comme ST-MIHIEL de 1920 à 1921, puis comme ST PRIEST de 1924 à 1928, à la Compagnie Franco-Anglaise de Navigation.

Le cargo TRISTAN VIELJEUX (1918) entre à Oran, remorquant le MONIQUE VIELJEUX (1917). Ce dernier avait perdu son gouvernail, trois jours plus tôt, à 40 milles au large du Ras El Ma (frontière algéro-marocaine). Le TRISTAN VIELJEUX en escale à Oran, avait appareillé pour assister son compère désemparé. Tous deux sont d’ex « WAR », construits sur les Grands-Lacs à la fin de WWI.
L’année précédente, le TRISTAN avait connu les mêmes désagréments, avec la perte de son hélice, en Méditerranée.

Bout à la lame, le SEAGULL approche laborieusement de la Sicile, sa destination. Il a quitté Casablanca avec un chargement de phosphates pour le port de Priolo. Lors d’un dernier contact radio, le navire se signale à la position 36°58’N et 012°44’E, avec un vent d’ESE de 50 nœuds, et une mer de force 9. Le navire n’atteindra jamais sa destination. Seul un corps supporté par une brassière au nom du cargo sera retrouvé.

Brest . Le trafic vu du Minou par Michel Floch, et un tour sur le port avec Erwan Guéguéniat.
Lundi 11 la drague aspiratrice en marche Daniel Laval, qui sort d'un arrêt technique de plus d'un mois au chantier Damen, sort pour effectuer des essais à la mer. On a même eu droit à deux passages dans chaque sens. Le soleil étant enfin de retour c'était un régal.

Mardi : Le Paul Schulte arrive pour livrer des hydrocarbures.

Dans le goulet, il croise le cargo espagnol Lea qui part avec son chargement de ferraille.

Jeudi : Vers les 15h00, brusque regain d'activité dans le goulet. Le Langevin, sorti récemment de réparation chez Damen lui aussi, sort pour essais en Iroise. Mais vu sa faible vitesse, derrière lui çà pousse, et il est obligé de serrer la rive nord du goulet. En effet, le pétrolier Oliphant ayant livré sa cargaison d'hydrocarbures s'éloigne vers le large. Ce navire semble relativement nouveau sous nos latitudes (fin 2012). Il a jusqu'à présent semble t-il, exercé sa carrière plutôt dans l'hémisphère sud, son propriétaire est Sud-Africain. Derrière lui un habitué, le Lisa, mettant fin à ce court pic d'activité.

Quelques vues des quais brestois les 16 et 17, avec un beau soleil. Le STELLAMARIS décharge au poste dédié aux sabliers, relié directement au parc de stockage. Escales toujours très courtes pour ces navires, souvent moins de deux heures. Une vue de la pilotine, qui vient de récupérer le pilote qui l'a servi à l'entrée. Un petit tour du côté de la forme 3, avec l'ARCTIC SPIRIT en arrêt technique. Il est à l'aise dans cette immense cale. Au 6ème minéralier, un Peter Dohle bien connu, le CECILIA .

Au 6ème sud, le FEDERAL DANUBE, nous connaissons trois de ses quatre sister ships, les Federal Ems, Federal Leda et Federal Weser. Toujours impressionnant d'aller à la pêche sous les étraves, et tant que l'ISPS n'est pas trop présent sur l'eau, autant en profiter ! Le remorqueur MTS VALIANT en relâche, avec une cargo-barge cherbourgeoise. Et une vue des coquilliers de la rade.