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| Le consortium constitué de Bouygues Travaux Publics, Saipem et Boskalis a la charge de la construction, du transport et de l’installation en mer des 71 fondations gravitaires sur lesquelles reposeront les éoliennes. Chaque fondation pèse 5 000 tonnes et mesure 31 mètres de diamètre à sa base. La hauteur de la fondation, allant de 48 à 54 mètres, dépend de sa zone d’implantation en mer. |
Sur une zone de 27 ha, il y a quatre lignes de production permettant de construire toutes les embases en même temps.
Les 16 grues à flèche relevable sont les plus imposantes du monde et viennent directement de Dubaï |
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| Chaque GBS (Gravity Based Structure) est formée d'une structure creuse en béton armé précontraint, réalisée en une dizaine d'étapes. Le radier circulaire est formé en premier grâce à 800 m3 de béton, répartis sur 31 m de diamètre. Six levées sont ensuite nécessaires pour former son voile : deux levées coniques hautes chacune de 11 m tout d'abord, puis des levées cylindriques. Ces dernières permettent l'ajustement de la fondation en fonction de son emplacement final et de la hauteur d'eau dans cette zone. |
La partie émergée en jaune accueillera un « boat landing » permettant l'accès en phase de service, une plate-forme métallique interne abritant des équipements électriques, et un couvercle de protection. |
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| Chaque fondation sera d’abord soulevée à 1,5 m du sol par deux portiques positionnés de part et d’autre de celle-ci. Ceux-ci la déposeront délicatement sur des chariots multi-roues, qui la transporteront sur la barge postée à quai |
Un échafaudage puis un monte-charge permet de monter sur les embases par l'extérieur. |
Une fois posé sur son lit de gravier préalablement nivelé, et muni de sa protection anti-affouillement, le volume conique de la fondation sera rempli par 3 000 m³ de matériaux de ballast par cet entonnoir. |
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Le chantier se termine; il reste encore une embase non peinte. Deux sont en cours de peinture : un échafaudage baché, chauffé, ventilé et auto-porté pour renforcer le confort et la sécurité. |
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Les têtes des embases peintes en jaune et le ciel typiquement normand permettent de belles photos! |
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Vidéo à voir ici |
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| On peut voir sur les embases les tirants de fixation d'oreilles de levage qui seront retirés une fois en mer. |
Quelques travaux de finition! |
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| Arrivée le 14 mai 2022 du remorqueur Boka Summit (qui repartira aussitôt) pour livrer la barge Castoro XI |
La barge Castoro XI après avoir été larguée par le Boka Summit dans le bassin René Coty est reprise par les remorqueurs portuaires (VB 11, VB 12 & VB 22) pour passer l'écluse François 1er et l'amarrer au quai de Bougauinville |
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| Les embases seront posées sur trois séries de plots par les chariots mille-pattes. |
Les 3 barges seront équipées de fer-plat où seront apposés des milliers de leds pour le travail de nuit. |
Les embases seront maintenues sur les barges par ce dispositif qui pivote pour venir serrer les embases. |
Vue d'ensemble de la barge depuis le haut d'une embase! |
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| Arrivée le 24 mai 2022 du remorqueur Seraya pour livrer la barge S 45 |
Barge S 45 |
Le convoi est aidé des remorqueurs
portuaires VB 17, VB 19 & VB 21 |
barge accostée au poste de chargement des embases |
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| Arrivée le 20 juin 2022 du remorqueur Princess pour livrer la barge S 44 |
Barge S 44 |
Le convoi est aidé des remorqueurs portuaires VB 12, VB 17 & VB 25 |
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Du 04 juillet au 26 juillet, les trois barges
sont chargées de trois embases chacune |
De la tuyauterie a été installée sur le pont
pour parfaire le ballastage! |
Il faut 30 h pour charger trois embases sur une barge |
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| Deux barges sont déjà chargées et en attente au quai Bougainville |
pendant que la dernière attend son tour au poste de chargement où des ducs d'albe ont spécialement été rajoutés |
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| Arrivée du Manta le 29 juillet 2022 |
Arrivée du Bear le 29 juillet 2022 |
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| Le 29 juillet, la première barge Castoro XI chargée de trois embases passe l'écluse François 1er avec deux pilotes à son bord, une équipe de BSB et une équipe de lamaneurs aidée par trois remorqueurs portuaires VB 11, VB 17 & VB 22 pour se positionner en attente au quai d'Asie. La manoeuvre semble longue mais surtout parfaite! C'est très impressionnant de voir ces embases plus haute que la vigie de l'écluse... |
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| Le 30 juillet, la même barge Castoro XI quitte son quai d'attente à Asie remorquée par le Manta aidée par les remorqueurs VB 19 & VB 25. Pour les premières sorties, un pilote est sur la barge avec les équipes BSB et lamaneurs et débarque dans l'avant-port. Le pilote sur le remorqueur de haute mer reste jusqu'en bout de chenal. Le remorqueur en escorte quitte le convoi aux digues et celui qui est croché derrière est largué en milieu de chenal. Les lamaneurs sont récupérés à ce moment là par leur vedette Saint Sauveur. |
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| Le Manta et la barge Castoro XI en route vers le champ éolien de Fécamp vu du Cap de La Hève. |
Le transit vers le champ éolien de Fécamp est de 4h. |
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| Deuxième sortie le 02 août... La barge S 44 remorquée par le Bear aidé des VB 19 & VB 26. Le pilote de la barge débarque dans l'avant-port et liberté de manoeuvre pour la VB 26. Vue de la vigie. |
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| Troisième sortie le 03 août ... La barge S 45 remorquée par le Manta aidé des VB 17 & VB 25. Vue du 1er étage de la Capitainerie |
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Sortie le 05 août... La barge Castoro XI remorquée par le Bear aidée des VB 19 & VB 25. Vue du quai d'Asie pour la prise du remorqueur Bear puis des môles (avec Fabien Montreuil) où la vue sur les digues et la Capitainerie est superbe. |
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| Sortie du 29 août... La barge Castoro XI remorquée par le Manta aidée des VB 17 & VB 22. Vue du quai d'Asie pour la prise du remorqueur Manta; je profite ensuite d'une inspection sur le pétrolier Oceanis pour avoir une vue inédite (un peu tardive...le travail passe avant)! |
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| Quelques images supplémentaires! Les sorties se passant bien, les convois peuvent s'effectuer de nuit et ne s'arrêtent plus au quai d'attente Asie mais quittent le quai Bougainville pour la mer sans arrêt. Le changement de remorqueur de tête se fait devant l'écluse François 1er dans le bassin René Coty. Il faut compter 6 h de transit dans le port jusqu'en bout de chenal. |
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Le 15 septembre... la toute dernière sortie d'embases. La barge S 44 est remorquée par le Manta aidée par les VB 18 et VB 26. La Capitainerie a corné le dernier passage aux digues et la VB 26 restée jusqu'en milieu de chenal a corné lors de son départ.
Lors du passage dans l'avant-port, on voit bien la hauteur des embases par rapport à la Capitainerie qui ferait presque petite et la différentes tailles des embases entre elles selon leur agencement sur le champ éolien. |
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| Les sorties d'embases, c'est le ballet des barges chargées à l'aller et leur retour à vide! |
Le EEMS Dundee fait les aller-retours Le Havre-champ éolien pour ramener les tirants de fixation d'oreilles de levage. |
Le Sovereign est sur le champ éolien en navire support. Il vient régulièrement au Havre pour les relèves d'équipage et pour les services portuaires. |
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| Le Rockpiper dépose un lit de gravier sur le sol marin pour garantir la planéité du sol avant que les embases soient posées. |
La drague aspiratrice Willem Van Oranje a pour mission de remplir les embases de ballast |
Le remorqueur Isa et son tuyau de 120 m de long. Il est aidé du remorqueur Kamara mais, je n'ai pas trouvé sa fonction. Peut-être sert t'il au remplissage des embases? |
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| Le Cable Enterprise
est mobilisé pour connecter
la sous-station au continent, puisqu’elle transforme la tension du courant alternatif produit par les éoliennes de 33.000 à 225.000 volts pour l’exporter vers le continent via deux câbles.
Ces deux câbles d’export de 225.000 volts parcourant 50 km, dont 18 sous la mer. Partant de la sous-station, ils atteignent le rivage au port de Fécamp et rejoignent, sous la terre, le poste de Saineville-sur-Seine, à 32 km. RTE créé aussi une nouvelle liaison souterraine de 12 km vers le poste électrique de Pont-Sept, au Havre. (photos prises en 2019) |
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| Le remorqueur Norne, chien de garde du Cable Enterprise |
Le câblier Normand Pacific
a dégagé les sédiments sur l’extrémité des câbles avant l'arrivée du Cable Enterprise |
Le Atlantic Tonjer sert de logement pour les techniciens des cabliers |
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| Je me suis déplacée à Fécamp pour aller voir le champ éolien; malheureusement ce jour là, la visibilité est mauvaise! On peut voir aux jumelles le Sleipnir, l'un des plus gros navires-grues au monde. Il peut déplacer 10 000 t ! Le Sleipnir remplace la grue SAIPEM 7000 qui a eu une avarie lors d'un essai. Il faut compter 12 h de déchargement (et positionnement) des 3 embases par le Sleipnir. |
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Si je me suis déplacée... c'est pour voir le Sleipnir avant qu'il ne soit trop tard!
C'est vraiment un drôle de navire!
Son nom est celui du cheval à 8 pattes du Dieu Odin dans la mythologie nordique.
De nos jours, Sleipnir carbure au GNL; c'est d'ailleurs lui qui a reçu la plus grande quantité de GNL soutée. |
